But : Etablir le transport fluvial avec l’hinterland.
Objectif : Circuit logistique fluvial sous-régional.
Enjeux :
1) Réaliser une prouesse technologique Sud-Sud.
2) Créer un réseau fluvial conteneurisé sous régional.
première vue, le circuit proposé pour le trafic de conteneurs du Sud (Bénin) au Nord (Niger et au-delà, en utilisant le lit des fleuves et affluents le long de la frontière Est avec le Nigéria, est possible puisque la plupart des eaux qui se jettent dans l’océan atlantique prennent leurs sources dans le nord. Mais, à voir de près, cette ambition ressemble à un gros rocher sur un sentier de montagne. Ce qui oblige à prendre en compte plusieurs facteurs tels que la faisabilité technique, les aspects environnementaux, et les considérations logistiques.
Cette vision se présente comme une prouesse technologique de la coopération Sud – Sud. Il s’agit de créer un réseau fluvial conteneurisé entre l’océan Atlantique et le fleuve Niger. Cela va certainement nous pousser à créer un réseau fluvial conteneurisé sous-régional. Un circuit logistique sous-régional, synonyme de transport fluvial avec l’hinterland à partir du Bénin, va faire vibrer le cœur de tous les Africains. Des marchandises et des conteneurs seront déchargés des grands bateaux et transportés par différents fleuves et affluents et être livrés sur des quais aménagés dans les régions de l’intérieur du Bénin et du Nigéria ainsi que dans les pays de l’hinterland.
C’est une projection de grande importance pour les pays de l’hinterland. Le Niger, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad seraient intéressés. Le Sud Soudan pourrait demander nos services. La République Fédérale du Nigeria devrait en bénéficier avec des quais à sa frontière ou sur son territoire pour desservir sa population du nord.
Le Bénin ne sera pas le premier pays du monde avec un tel désir de grandeur. Voici quelques exemples concrets de réseaux de canaux en Europe qui ont réussi à connecter divers pays et à faciliter le transport fluvial de marchandises :
- Le Canal Rhin-Main-Danube : Ce canal relie le Rhin au Danube, permettant une connexion fluviale entre la mer du Nord et la mer Noire. Il traverse l’Allemagne et offre une route de transport fluvial continue sur environ 3 500 km.
- Le Canal du Midi : Situé en France, ce canal historique relie la Garonne à la mer Méditerranée. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et joue un rôle important dans le transport fluvial et le tourisme.
- Le Réseau de Canaux des Pays-Bas : Les Pays-Bas possèdent un vaste réseau de canaux, dont le Canal d’Amsterdam au Rhin et le Canal de la Mer du Nord. Ces canaux facilitent le transport de marchandises à travers le pays et vers d’autres pays européens.
- Le Canal Albert en Belgique : Ce canal relie Liège à Anvers et est l’une des principales voies navigables de Belgique. Il permet le transport de grandes quantités de marchandises entre les deux villes et au-delà.
En respectant les normes technologiques et en travaillant dans la foi, la construction du réseau fluvial conteneurisé entre l’océan Atlantique et le fleuve Niger sera effective. L’idéal serait de concrétiser cette réalisation pour transporter les marchandises et les conteneurs tout en suppléant le réseau ferroviaire qui sera réservé au transport des voyageurs et des équipements spéciaux hors gabarit.
Bien que, le rail soit considéré comme l’un des modes de transport les plus sûrs, le trafic fluvial conteneurisé offre certains avantages :
- Écologique : Le transport fluvial est plus respectueux de l’environnement, produisant moins d’émissions polluantes et consommant moins d’énergie.
- Capacité de chargement : Les barges fluviales peuvent transporter de grandes quantités de marchandises, réduisant ainsi le nombre de trajets nécessaires.
- Réduction du trafic routier : En utilisant les voies navigables, le transport fluvial aide à réduire la congestion routière et les émissions polluantes associées.
- Coût : Le transport fluvial est souvent moins coûteux que d’autres modes de transport.
- Accès aux régions éloignées : Les voies navigables permettent d’atteindre des zones difficiles d’accès par la route ou le rail
Dans cette oeuvre gigantesque de renforcement de la coopération Sud – Sud, il existe plusieurs considérations importantes à explorer, notamment :
- Les études de faisabilité détaillées pour évaluer la viabilité technique et économique du projet.
- L’impact environnemental des travaux de dragage et de construction sur les écosystèmes locaux.
- Les infrastructures nécessaires, y compris les quais, les écluses et les installations de manutention des conteneurs.
- La coopération régionale pour assurer une coordination efficace et le succès
Les études de faisabilité de Trans-Bénin-Hinterland permettront de déterminer l’option qui sera profitable pour la sous-région. 3 options se dégagent :
Tranche A – Trafic fluvial Océan atlantique – Parakou
- Phase 1 : Le quai en eau profonde pour accueillir les bateaux
o Premier choix : Un nouveau port entre Sèmè et Djrègbé, non loin du site du pipeline du Niger : Amarrage sécurisé des grands bateaux et chargement / déchargement sécurisé des marchandises et conteneurs.
o Second choix : S’appuyer sur le port existant : les vagues entre le port de Cotonou et le passage du canal pourrait être périlleuses pour les barges de conteneurs
- Phase 2 : Le canal entre le nouveau port et le lac Nokoué
o Des travaux de dragage et d’aménagement ainsi que des ponts seront nécessaires pour permettre le passage des barges de conteneurs.
- Phase 3 : Le circuit fluvial du lac Nokoué à Parakou (région Est entre villages Karia et Boué)
o Des travaux de dragage et d’aménagement ainsi que des ponts seront nécessaires pour permettre le passage des conteneurs.
- Phase 4 : Le circuit fluvial de Parakou sur le territoire du Nigéria
o Des travaux de dragage et d’aménagement ainsi que des ponts seront nécessaires pour permettre le passage des conteneurs.
- Phase 5 : Construction de quais à Parakou et sur le territoire du Nigéria
o Des travaux de dragage et d’aménagement ainsi que des ponts seront nécessaires pour permettre le passage des conteneurs.
oTransport terrestre vers les pays de l’hinterland
oTransport vers les régions au Nord du Nigéria
Tranche B – Trafic terrestre Parakou -Niger
- Phase 6 : Construction d’un port à sec
o Des travaux de dragage et d’aménagement ainsi que des ponts seront nécessaires pour permettre le passage des camions de marchandises et des titans de conteneurs.
Tranche A & B identiques
Tranche C – Trafic fluvial Océan atlantique – Parakou
- Phase 7 : Construction de quais à Parakou et sur le territoire du Niger
o Des travaux de dragage et d’aménagement ainsi que des ponts seront nécessaires pour permettre le passage des conteneurs.
o Transport terrestre vers l’intérieur du Niger et d’autres pays de l’hinterland
NB : À Parakou, au lieu d’opter pour un parcours terrestre, continuer le transport fluvial en creusant un canal reliant Parakou à Nikki en utilisant les rivières secondaires disponibles. Cela nécessitera une étude pour identifier les cours d’eau viables et les possibilités de creusement.
Tranche A & B identiques
Tranche D – Trafic fluvial avec un contournement sur le territoire du Nigéria entre Parakou et Nikki
- Phase 8 : Construction de canal entre Parakou et Nikki en passant par le territoire du Nigéria
o Des travaux de dragage et d’aménagement ainsi que des ponts seront nécessaires pour permettre le passage des barges de conteneurs.
o Quai de contrôle sur le territoire du Bénin région Est de Nikki entre les villages Sakabansi et Kalalé)
Le potentiel d’améliorer la logistique et le commerce dans la région est remarquable.
Ce chantier bénéficiera des avancées que le Bénin aura atteintes en matière de technologie du pont en arc. La technologie des moules pour les ponts en arc est un pan précieux de la plateforme du Greffage pour le décollage. Le moule des ponts en arc va être le symbole d’orientation pour l’établissement du Greffage dans le cadre de la transformation ingénieuse de nos potentialités.
La maîtrise des moules dans la construction des ponts s’impose de nos jours, non seulement pour améliorer l’efficacité et la qualité, mais aussi pour répondre aux défis environnementaux et logistiques. C’est une option à faire pour des projets de constructions de ponts plus efficaces, économiques et durables. Bien que le pont en arc soit une structure fascinante et complexe, il faut se mobiliser pour l’adopter.
Il existe de nombreuses autres activités majeures qui nécessiteront l’implication des experts nationaux et africains pour la réalisation effective de cette vision. Cela inclut le dragage, la construction des barges, des voies, des bâtiments, des quais secs et en eaux profondes, ainsi que l’aménagement.
CLOUBOU Noumonvi Agboessi Abomey Calavi, le 5 mars 2025
Lieutenant-colonel des FAB (r)
Conseiller à la sécurité des Nations Unies (r)
01 BP 1020 Cotonou, République du Bénin
Email : aclou12@gmail.com Tel / WhatsApp : +22965323002
Au
Peuple Souverain du Bénin
OBJET : TRANS-BENIN-HINTERLAND.
Béninoises et Béninois,
Le projet de trafic de conteneurs du Sud (Bénin) au Nord (Niger) et au-delà via les fleuves et affluents le long de la frontière Est avec le Nigéria est techniquement faisable, bien que complexe. Il implique une coopération Sud-Sud, offrant un circuit logistique fluvial qui pourrait bénéficier aux pays de l’hinterland comme le Niger, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et potentiellement le Sud Soudan, ainsi qu’au nord du Nigéria.
Un circuit logistique sous-régional, synonyme de transport fluvial avec l’hinterland à partir du Bénin, va faire vibrer le cœur de tous les Africains. Des marchandises et des conteneurs seront déchargés des grands bateaux et transportés par des barges et livrés sur des quais aménagés dans les régions de l’intérieur du Bénin et du Nigéria ainsi que dans les pays de l’hinterland.
En respectant les normes technologiques et en travaillant dans la foi, la construction du réseau fluvial conteneurisé entre l’océan Atlantique et le fleuve Niger sera effective. L’idéal serait de concrétiser cette réalisation pour transporter les marchandises et les conteneurs tout en suppléant le réseau ferroviaire qui sera réservé au transport des voyageurs et des équipements spéciaux hors gabarit.
Bien que, le rail soit considéré comme l’un des modes de transport les plus sûrs, le trafic fluvial conteneurisé offre certains avantages :
- Écologique avec la production de moins d’émissions polluantes et consommant moins d’énergie.
- Capacité de chargement : Les barges fluviales peuvent transporter de grandes quantités de marchandises, réduisant ainsi le nombre de trajets nécessaires.
- Réduction du trafic routier : Le transport fluvial aide à réduire la congestion routière s.
- Coût : Le transport fluvial est souvent moins coûteux que d’autres modes de transport.
- Accès aux régions éloignées dû aux possibilités d’atteindre des zones difficiles d’accès par la route ou le rail
Les études de faisabilité de Trans-Bénin-Hinterland permettront de déterminer l’option la plus profitable pour la sous-région. Trois options se dégagent :
- OPTION 1 : Trafic fluvial de l’océan Atlantique à Parakou, suivi d’un transport terrestre de Parakou au fleuve Niger.
- OPTION 2 : Trafic fluvial en continu sur le territoire béninois de l’océan Atlantique au fleuve Niger.
- OPTION 3 : Trafic fluvial de l’océan Atlantique au fleuve Niger avec un contournement sur le territoire du Nigéria entre Parakou et Nikki.
La maîtrise des moules dans la construction des ponts est essentielle pour améliorer l’efficacité, la qualité et répondre aux défis environnementaux et logistiques. Adopter le pont en arc, bien que complexe, offre une solution durable et avantageuse pour le circuit fluvial Trans-Bénin-Hinterland.
Je vous remercie