Dans le cadre de la lutte contre l’essence de contrebande appelée essence « Kpayô », le gouvernement de la Rupture a initié un projet de mini-stations implantées à quelques endroits à Cotonou. Quelques-unes sont opérationnelles depuis quelques mois. Mais le constat est là : pas d’affluence autour de ces mini-stations qui, pourtant, pratiquent le même prix que les vendeurs d’essence au bord de la voie. Souvent, c’est le même prix, dès fois une différence de 25 ou 50f par rapport aux vendeurs de Kpayô. Mais, les Béninois, dans leur grande majorité préfèrent s’approvisionner chez le vendeur de Kpayô au bord de la voie.
Certes, quelques motocyclistes, quelques conducteurs de taxi-moto, font l’option des mini-stations. Mais le nombre est insignifiant par rapport au résultat escompté en installant ces mini-stations. Du coup, le projet qui est à l’étape d’expérimentation, ne connait pas un franc succès. Comment alors multiplier ces mini-stations si le peu mis en service ne rencontre pas l’adhésion des motocyclistes ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Tout semble laisse penser que le projet n’a pas été bien mûri. Pour le moment, c’est toujours le Kpayô qui dicte sa loi avec les conséquences qui en découlent.
M.M