(Les débats continuent le 24 février)
L’ancien Directeur général de la police nationale (Dgpn) du Bénin, Louis Philippe Houndégnon, a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) le 27 janvier 2025. Ceci, pour répondre aux accusations d’incitation à la rébellion et de harcèlement électronique.
Arrêté en novembre 2024, l’ex Dgpn a plaidé non coupable à l’ouverture de son procès, devant la Criet. Lors de l’audience, Louis Philippe Houndégnon a présenté son parcours professionnel, affirmant avoir occupé divers postes importants au sein de la police. Il a abordé ses sorties médiatiques, qu’il considère comme une stratégie de défense après avoir été alerté sur une possible arrestation liée à des tentatives de coup d’État. Tout en insistant sur son innocence, il déclare ne jamais s’associer à des actes de déstabilisation. Le ministère public en retour, a contesté sa position de citoyen lambda, faisant référence à son ancien statut, tandis que l’ex Général soutient qu’il n’a jamais abordé des sujets classés secret défense. Lors de la perquisition de son domicile, des matériels policiers et militaires ont été retrouvés. L’accusé a expliqué que certaines munitions étaient des tests datant de 2005, tandis que d’autres équipements étaient personnels. Il a également révélé avoir reçu trois propositions de coup d’État contre le président Patrice Talon, qu’il aurait déclinées. L’ancien patron de la Police nationale attribue ses problèmes à ses critiques sur la réforme de la police et la lutte contre le terrorisme, tout en niant les accusations de harcèlement et d’incitation à la rébellion. Le procès suspendu, sera repris le 24 février prochain
J.G