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LES DEMOCRATE S (LD)

DEPARTEMENT DU LITTORAL

(15ème et 16ème Circonscriptions Electorales)

DECLARATION DES RESPONSABLES DU PARTI LES DEMOCRATES DU DEPARTEMENT DU LITTORAL FACE AUX ENTRAVES AUX DROITS FONDAMENTAUX ET AUX LIBERTES DEMOCRATIQUES

Militantes et Militants, Mesdames et Messieurs,

Notre pays le Bénin traverse une période de profonde inquiétude face à des atteintes aux droits fondamentaux et à l’affaiblissement progressif de notre démocratie chèrement acquise à la faveur de l’historique conférence des forces vives de la nation de Février 1990.

Face à ce constat, Nous, responsables du parti à divers niveaux du département du Littoral, avons le devoir de porter à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale les faits graves qui caractérisent la gouvernance actuelle de notre pays. Il est connu de tous que l’espace public est devenu le théâtre de restrictions systématiques des libertés essentielles, notamment celles de réunion et d’expression, pourtant garanties par notre Constitution et les engagements internationaux auxquels notre pays a souscrits.

Notre parti ‘’Les DEMOCRATES’’ est régulièrement enregistré sous le N° 2020/043/MISP/DC/SGM/DAIC/SA du 22 Décembre 2020 a pour rôle fondamentale l’animation de la vie politique et est reconnu comme un parti de l’opposition qui joue un rôle d’intermédiaire entre le peuple, seul détenteur de la souveraineté et le gouvernement. Et donc en tant que parti de l’opposition, on se doit de proposer des solutions alternatives à la politique du pouvoir en place et ainsi, remplir notre fonction ‘’tribunitienne’’ en traduisant le mécontentement d’un certain électorat populaire.

Dans ce climat préoccupant, nous tenons à dénoncer avec la plus grande fermeté les multiples restrictions injustifiées imposées à l’exercice des droits démocratiques. Parmi ces cas de restriction, il convient de rappeler, l’exemple des militants de notre parti de l’arrondissement de Ouénou, dans la commune de N’Dali, qui ont été interdits de se réunir dans un domaine privé après le refus d’autorisation de leur manifestation initialement prévue à la maison des jeunes de ladite localité ; l’interdiction aux centrales syndicales d’organiser une cérémonie d’hommage en mémoire des Forces de Défense et de Sécurité tombées au front et l’empêchement de la cérémonie de présentation de vœux du mouvement DAV Assouka Midogbè, sur un domaine privé à Golo-Djigbé et bien d’autres.

Ces rassemblements, pacifiques et légaux, ont souvent été bloqués par d’impressionnants dispositifs de forces de sécurité, démontrant une volonté manifeste d’étouffer toute manifestation démocratique.

Ces interdictions et intimidations, qui s’ajoutent à d’autres épisodes tous aussi fâcheux survenus dans diverses localités, traduisent une dérive préoccupante. Pendant que les partis politiques du pouvoir et leurs suppôts se pavanent sans restrictions dans nos contrées pour faire de la propagande et de la désinformation, notre parti, le parti du peuple, pourtant représenté à l’Assemblée nationale par 28 députés, subit constamment un harcèlement discriminatoire et pernicieux.

Face à ces abus du pouvoir, nous réaffirmons notre attachement indéfectible aux principes fondamentaux de liberté, de justice, de démocratie et de paix. Nous appelons les institutions nationales et internationales à prendre la pleine mesure de la dégradation progressive des libertés dans notre pays et à agir pour le respect des engagements pris par le Bénin en tant qu’État démocratique. Nous lançons un appel pressant au pouvoir aux fins de faire cesser ces différentes manœuvres qui ternissent l’image de notre pays.

Nous invitons également tous les militantes, militants, sympathisants et sympathisantes du Parti ‘’Les Démocrates’’, ainsi que l’ensemble du peuple béninois, à ne pas céder à la peur ou au découragement mais de rester mobilisés, déterminés et unis dans notre juste et noble combat. Recevez nos gratitudes pour votre engagement en faveur d’une démocratie forte et inclusive.

En ce moment de défi, nous exprimons notre solidarité à toutes les victimes de cette gouvernance, qu’il s’agisse des exilés politiques, des détenus politiques, des chômeurs, des jeunes et des femmes opprimés, des organisations syndicales, ou des médias suspendus pour leurs positions critiques. Ces actes ne font que renforcer notre détermination à défendre nos idéaux et à promouvoir une gouvernance respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales.

Nous vous remercions pour votre aimable attention.

Fait à Cotonou, le 28 janvier 2025

He Joël T. S. GODONOU

(Vice-Président en charge du département du Littoral)

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