La salle de conférence de la préfecture de Parakou a abrité, le jeudi 12 Décembre 2024, la deuxième conférence semestrielle statistique sur les violences basées sur le genre. Placée sous la présidence du Secrétaire général du Ministère des affaires sociales et de la microfinance, cette conférence est une initiative de l’observatoire de la famille, de la femme et de l’enfant avec le soutien financier de la Coopération suisse à travers le Paeg. La conférence a enregistré la présence des préfets de l’Alibori et de la Donga.
« Utiliser les données probantes comme moteur de l’action publique : cas des données sur les violences basées sur le genre ». Tel est le thème de la deuxième conférence semestrielle statistique sur les violences basées sur le genre dont l’objectif est d’échanger sur les données statistiques sur les violences basées sur le genre au Bénin en général et dans les quatre départements du nord Bénin en particulier, afin d’aider à une meilleure prise de décision par les gouvernants.
Procédant à l’ouverture de la conférence, Gérard Kpatindé, le Secrétaire général du Ministère des affaires sociales et de la microfinance, a indiqué que la conférence semestrielle statistique sur les violences basées sur le genre offre l’opportunité aux participants d’échanger sur les statistiques relatives aux violences basées sur le genre au Bénin. Il a rappelé l’importance des statistiques sociales pour de meilleures prises de décision. Revenant sur le thème de cette deuxième conférence, Gérard Kpatindé a insisté sur le caractère transversal que revêtent les statistiques sociales.
Nassirou Kassoum, directeur général de l’observatoire de la famille, de la femme et des enfants, a, dans son mot de bienvenue, salué la tenue de la conférence statistique sur les violences basées sur le genre. Au cours de cette assise, il sera question de rendre compte de l’évolution du niveau de prise en charge des cas de violences basées sur le genre, en exposant les données statistiques des trois premiers trimestres de 2022 à 2024. Il a fait remarquer qu’il a été noté une hausse des cas de violences basées sur le genre. Cette hausse est justifiée par le nombre de plus en plus croissant des dénonciations de ces cas. Ce qui constitue une bonne chose dans la lutte contre lesdites violences, a-t-il précisé.
Le Secrétaire général du département du Borgou, s’est dit très heureux du fait que le Borgou et plus précisément la commune ait été choisi pour abriter la deuxième conférence semestrielle statistique sur les violences basées sur le genre. Car, pour Sanni Bio Bayé, la lutte contre les violences basées sur le genre qui constituent une problématique planétaire et qui préoccupe tous les gouvernants, ne peut porter ses fruits sans l’existence de base de données statistiques comme outil d’évaluation pour la prise de décisions idoines.
Idossou Valérie, cheffe d’équipe de l’unité de gestion Paeg et représentante de la coopération Suisse, a déclaré que la conférence est une réunion de partage et d’échanges sur les violences basées sur le genre. Elle a réitérée l’engagement de la coopération Suisse aux côtés du gouvernement béninois dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
Albérique HOUNDJO Br/Borgou-Alibori
