La fête de Noël et du nouvel an sont au bout du nez. Moment idéal pour déverser sur le marché, des produits alimentaires dont la Date limite de consommation (Dlc) est dépassée…
Le climat, la circulation, l’achalandage des boutiques. Tout laisse déjà fleurer un air de fête. Les marchés ne sont pas du reste. Une période pour les commerçants qui avaient des invendus des fêtes de l’an dernier, de les remettre sur les étalages. Cette période pour le moins qu’on puisse dire, est souvent propice pour mettre sur le marché, les produits dont la date de péremption est déjà arrivée. Et généralement, les clients sous l’effet de la pression et l’émotion que suscitent les fêtes ne contrôlent rien. La plupart n’ayant déjà pas la culture de vérifier la date d’expiration après laquelle la qualité et la salubrité d’un produit sont compromises et ou leur ingestion ou consommation peut présenter un risque.
Pis, sur certains produits, la date limite de consommation est soigneusement effacée voire changée. L’ingéniosité malsaine des commerçants est vive. Eux qui veulent coûte que coûte se faire des chiffres d’affaire au détriment de la santé des populations. Des liqueurs et autres boissons, aux boîtes de conserve, sacs de riz, bidons d’huile, etc tout est concerné. Dans les rayons même de supermarchés la règle est confirmée.
La période des fêtes de fin d’année sert également d’occasion à l’écoulement de nouveaux articles. Alors que les marchés y sont submergés, leurs origines est inconnues. Des jus avec des édulcorants aux bonbons et biscuits, c’est un foutre tout. Avis.
Cyrience Fifonsi KOUGNANDE