(Les riverains appellent le Chef de l’État au secours)
Des rues déjà codifiées par la Préfecture de Cotonou dans le quartier Adjaha, dans le 13 arrondissement de Cotonou, sont bradées et fermées par les acquéreurs au nez et à la barbe riverains et des autorités politico-administratives. Les rues 13141, 13143 et 13147 sont des exemples palpables de rues vendues à des tierces personnes dans ledit quartier. Certains, ont même érigé des murs sur lesdites rues, fermant de ce fait ces rues. Une situation qui n’est pas du goût des riverains et acquéreurs de parcelle du quartier. Ces derniers se sont constitués en comité et ont adressé des courriers à la mairie de Cotonou, à la Préfecture et au Ministère du cadre de vie pour informer ces différents responsables de la situation qui prévaut dans leur quartier afin qu’une solution soit trouvée. Les différents courriers sont restés sans suite et aucun dénouement de la situation ne pointe à l’horizon. Face au silence des autorités politico-administratives, les riverains appellent le Chef de l’État Patrice Talon à l’aide pour une solution appropriée à cette situation déplorable. Car pour ces derniers seul, le Président de la République détient la clé de la résolution de cette situation.
La réaction du Ca/13
Contacté par la rédaction de Matin Libre pour savoir s’il est au courant d’une telle situation, le chef du 13e arrondissement de Cotonou, Messan Folly-Bébé, a laissé entendre ceci : « Je ne suis pas le responsable en charge des affaires domaniales. Il y a des années, les gens ont déjà eu à faire des recasements avant que je ne vienne. Comme je ne suis pas technicien, je ne peux pas délimiter pour savoir si c’est une rue ou pas. Si la population décide de n’importe quelle manière à avoir une solution, on va accompagner. Je ne sais pas si c’est une rue ou une parcelle. Les seules personnes qui pourront notifier c’est le service chargé des Affaires domaniales. Ils ont écrit à la Préfecture et à la mairie. On a fait des descentes mais je n’ai pas vu un rapport jusqu’à présent. Il y a quelque part où les gens sont en train de construire, j’ai même envoyé une équipe sur le terrain pour demander les documents en leur possession. Mais elles ont nargué les agents que j’ai envoyés ».
M.M