L’Agence béninoise pour l’environnement (Abe) organise, au profit des structures sectorielles, un atelier de vulgarisation des outils de l’évaluation environnementale et sociale stratégique et du cadre de gestion environnementale et sociale. Il a été ouvert hier à Cotonou par le Directeur général de l’Abe François-Corneille Kèdowidé.
Pendant 3 jours, les représentants des structures sectorielles, les ministères, les mairies, les préfectures ainsi que les directions techniques intervenant dans le domaine de l’environnement vont prendre connaissance des outils de l’évaluation environnementale et sociale stratégique et du cadre de gestion environnementale et sociale. Objectif, une meilleure connaissance de ces outils permettront aux participants de mieux prendre en compte les différents aspects de l’environnement et de pouvoir mieux faire leur travail en ce qui concerne l’évaluation des différents rapports d’études d’impact environnemental et social.
Aux dires de Hermione Amoukpo, Directrice des évaluations environnementales et sociales à l’Agence béninoise pour l’environnement, l’évaluation environnementale et sociale stratégique et le cadre de gestion environnementale et sociale sont des outils très peu connus, qui ne sont pas utilisés. Or, ces outils permettent de prendre déjà en compte l’environnement dans l’élaboration des politiques, des programmes, des plans, des stratégies. « La réalisation d’une évaluation environnementale et sociale stratégique dans un secteur nous permet de voir ce qui est déjà en place, ce qu’on peut faire encore tout en restant dans l’équilibre pour ne pas trop détruire l’environnement. Et aussi au niveau du plan social, pouvoir équilibrer, ne pas juste faire une planification sur papier et que ce soit au cours de la mise en œuvre, qu’on se rende compte qu’environnementalement ce n’est pas vraiment faisable » a-t-elle laissé entendre.
Dans son mot d’ouverture, le Directeur général de l’Abe, François-Corneille Kèdowidé, a souligné que l’évaluation environnementale et sociale est une démarche qui vise à intégrer le plus en amont possible les préoccupations environnementales dans l’élaboration des projets, plans, programmes et tout document de politique. A ses dires, le renforcement des capacités des parties prenantes et des institutions sur les outils d’évaluation environnementale et sociale et sur les réformes dans le domaine de l’environnement revêt un enjeu important pour la planification du développement territorial au niveau communal, départemental, national et sectoriel. « La nécessité de vulgariser les outils de l’évaluation environnementale et sociale stratégique et le cadre de gestion environnementale et sociale vise à prendre en compte les questions environnementales et sociales dans nos Plans de développement communaux, dans nos programmes et politiques pour la durabilité » a-t-il souligné. François-Corneille Kèdowidé n’a pas manqué d’adresser une motion spéciale de remerciement au ministre du Cadre de vie et des transports pour le soutien constant dont a bénéficié l’Abe lors de la préparation, de l’élaboration et de la finalisation de ces outils.
B.H