L’école doctorale des sciences agronomiques et de l’eau de l’Université de Parakou a un nouveau docteur. Emmanuel A. Babagnadjou a soutenu sa thèse de doctorat le jeudi 14 novembre 2024 à l’Université de Parakou devant un jury international qui a évalué et accepté son travail et l’a jugé digne d’être docteur en économie des ressources naturelles.
Mention très honorable. Tel est le verdict de la soutenance de thèse de doctorat qui fait de Emmanuel A. Babagnadjou désormais docteur en économie des ressources naturelles de l’université de Parakou. Le mémoire qui est servi de base à cette soutenance de thèse de doctorat est intitulé « gestion des risques et performances des projets en temps de crise : cas des projets de développement agricole face à la crise COVID 19 au Bénin ». Le jury a estimé que la thématique est d’actualité.
Placé sous la supervision de Dr. Ir. Silvère Tovignan, l’impétrant Emmanuel A. Babagnadjou, a, à travers son travail, analysé le niveau de mise en œuvre des systèmes de gestion des risques dans la mise en œuvre des projets de développement agricole. Il a ressorti de ses analyses que le niveau de prise en compte des risques dans la gestion des projets est modéré. Face à cet état de chose, Emmanuel A. Babagnadjou a suggéré que beaucoup d’améliorations soient apportées aux systèmes de gestion des risques afin de faire face efficacement aux risques qui pourraient perturber le fonctionnement normal des projets.
Contribuer à l’amélioration de la gestion des risques dans les projets de développement agricole au Bénin. Tel est l’objectif du travail de Emmanuel A. Babagnadjou, qu’il a brillamment soutenu devant le jury.
Il a également évoqué dans son travail, la non implication de certains acteurs clés dans la phase de conception des différents projets de développement agricole, ils n’interviennent qu’à la phase de mise en œuvre. Notamment, les membres de l’unité de gestion des projets et les bénéficiaires. Pour lui, ces derniers doivent être impliqués depuis la phase de conception, ce qui aura l’avantage de favoriser la prise en compte des réels besoins des populations. Ce qui est un indicateur de performance des projets, a précisé Emmanuel A. Babagnadjou.
La gestion des risques apparait comme un outil adéquat pouvant contribuer à l’amélioration de la performance des projets de développement agricole face au taux élevé d’échec des projets de développement en Afrique.
Albérique HOUNDJO Br/Borgou-Alibori