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45e championnat d’Afrique des Clubs, Laayoune (Maroc) 2024: Les coulisses du parcours mémorable de Flowers CNSS avec Aime SEBIO (Partie 2)

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Dans cette deuxième partie des coulisses du parcours de Flowers CNSS, le coach Aime SEBIO nous fait vivre les grands moments qui ont entouré les matchs des demi-finale et finale de Flowers CNSS lors du 45e  championnat d’Afrique des Clubs, Laayoune (Maroc) 2024.

L’enfer Moutada

‘’Si mon gardien de but titulaire avait fait ce match contre Moutada, on n’allait pas en prolongation’’

Aime SEBIO : « Après notre quart de finale, on a eu encore un jour de repos, ce qui nous a fait du bien. Maintenant, c’est le plus dur. Première des choses, il faut jouer contre le pays organisateur encore. Deuxième des choses, il faut jouer contre l’équipe championne du Maroc, Moutada. Troisième des choses, il faut jouer contre le public. Moutada, c’est l’équipe qui a plus de public. C’est-à-dire, la salle était archi combles. Quand l’arbitre siffle, on n’arrivait même pas à entendre à cause du bruit des supporters. Mais quand l’équipe de Moutada marque un but, ce n’est pas chose facile. Pour ce match-là, les Béninois se sont posé beaucoup de questions. Les Béninois se sont dits, mais qu’est-ce que le coach  Aime est en train de faire ? Parce que mon gardien de but titulaire n’a pas été aligné pour ce match-là. Il y a deux de mes joueurs qui n’ont pas été alignés. Ce qui se passait au Maroc, personne ne pouvait savoir. Parce que les joueurs étaient indisposés. Indisposés, mais la compétition doit continuer. On était obligé de gérer des questions d’infirmerie. Surtout le gardien de but. Moi, je puis vous dire ici que si mon gardien de but avait fait ce match-là, on n’allait pas en prolongation. On finissait avec l’équipe-là, 10 buts d’écarts minimum. Minimum 10 buts d’écarts, parce que c’est un gardien de but habitué à la compétition. C’est un gardien de but qui est vraiment professionnel. Non seulement que vous décortiquez ensemble les matchs, mais il va chercher les matchs lui-même. Il suit les matchs, il voit les manières de tirer au niveau des ailes. Parce que notre dispositif défensif, rare fois on permet les tirs dans le secteur central, mais on orientait plus les balles au niveau des ailes. L’équipe adverse peut tirer au niveau des ailes. Donc, il a l’obligation de suivre correctement. Comme, il n’a pas fait le match, on a opté pour une très belle défense et on a mis des gardiens de but qui n’ont pas l’expérience de la compétition, mais qu’on motivait du début jusqu’à la fin. Des buts que Michael, Michael qui était le gardien de but titulaire, des buts qu’il allait encaisser et j’allais hausser le temps sur lui, les jeunes gardiens encaissaient ces buts-là, mais je n’arrivais pas à hausser le temps. Parce qu’en ce moment, il ne s’agissait pas d’hausser le temps, mais il s’agissait de les encourager, de gérer psychologiquement ».

Le tournant de la demi-finale

Aime SEBIO : « A un moment donné, Moutada a pris l’avance sur nous de 3 buts d’écarts. Malchance, le coach de l’équipe adverse, pendant que leur courbe était ascendante, il a demandé un temps mort. J’ai rendu grâce à Dieu. J’ai profité de son temps mort. D’ailleurs, c’est là où le match les a échappés. C’était le tournant du match. J’ai dit à mes joueurs, à mes gardiens de but, écoutez, vous avez déjà fait un très grand match, mais je veux 4 arrêts de vous. Si vous faites 4 arrêts, vous arrangez vous deux, si vous faites 4 arrêts et que je ne gagne pas le match, la faute revient à l’encadrement technique. Sortez-moi 4 balles. Quant à la défense, orientez-moi les balles au niveau des ailes ou permettez-les de tirer de 11 mètres. Les consignes étaient respectées à la lettre. Les gagnants de but ont sorti 4 balles. Et on était à un but d’écart. On a pris l’avance. On était à un but d’écart, quand  le coach de l’équipe adverse  a encore demande  le temps mort, et j’ai profité de ce temps mort pour dire à mes joueurs, alors, nous sommes à un but d’écart. Si on doit gagner le match là, vous regardez le temps qui reste, on est à moins d’une minute à jouer. Objectif, récupération de balle, forcément. Si on récupère la balle, consigne numéro 1, si on récupère la balle, vous calmez tout. Vous allez en attaque, vous circuler une fois, vous circuler deux fois, et moi, je vais demander  mon temps mort. Deuxième consigne, s’ils arrivent à marquer, ça veut dire que nous devons faire l’engagement rapide et les prendre de vitesse pour marquer parce qu’ils sont fatigués.

Bon, pour manque d’expérience, oui, je vais parler en termes de manque d’expérience. Mon assistant, il a suivi les consignes, mais dès que nous avons récupéré la balle, paf, derrière moi, il est allé déposer le carton de temps mort. Et tous les Béninois ont vu que j’ai pété un câble, quand il a déposé le carton de temps mort, j’ai pété un câble. Mais après, il est allé me voir, il m’a sorti une phrase qui m’a calmé. ‘’Je pensais pouvoir vous aider.’’ J’ai dit, cher ami, tu étais là quand je plaçais les consignes, j’ai dit, quand on récupère la balle, on monte doucement, on passe à l’attaque, on tourne la balle une fois, on tourne la balle deux fois, objectif, c’est le temps. Je permets à mes joueurs de récupérer maintenant et je joue sur le temps fort pour être à deux kilomètres et le match est plié. Donc, c’est arrivé comme ça. Il ne faut pas perdre tout le temps sur ça, il faut remobiliser le groupe. Malheureusement, on est allé en attaque, on a perdu. Ils sont venus marquer. Il y a eu contre-attaque, ils sont venus marquer et on s’est retrouvés à égalité.»

L’Union sacrée

Aime SEBIO : « 60 minutes terminées ! Il fallait aller en prolongation. Donc, mon assistant, il se cherchait dans la tête parce qu’il se dit que c’est à cause de lui que c’est arrivé comme ça. Je l’ai appelé, on a discuté. J’ai dit, mais ça peut arriver à tout le monde. C’est ton jour d’anniversaire. On ne va pas perdre aujourd’hui. C’est ton jour d’anniversaire, on ne va pas perdre aujourd’hui. Et, le président de la fédération aussi nous a soutenus. Il a dit, Coach, les gars sont fatigués. À partir de cet instant, calmez-vous, mettez-moi la gomme. Et pour mettre la gomme, il faut être encore plus fort en défense. Je vais vous raconter au cours de 5 fois 2 minutes quelque chose s’est passée. D’abord, on pouvait ne pas aller, quand bien même il a déposé ce temps mort, on pouvait ne pas aller en prolongation. Vous savez ce qui s’est passé ? Le métronome de ma défense, il est métronome en défense et c’est lui le pivot titulaire en attaque. Parce qu’il les créé de  problèmes et en défense et en attaque, vous savez ce qui s’est passé ? Ils ont décidé délibérément de le laisser prendre le ballon. Il a pris le ballon et deux sont allés sur lui. Ils ont déchiré son maillot. Exprès, ils ont déchiré son maillot. C’est stratégique ! Aujourd’hui, c’est stratégique. Ils ont déchiré son maillot. On a la machine pour coudre le maillot. On est allés pour coudre le maillot. On a commencé par coudre le maillot et l’aiguille se casse. On était à 10 minutes de la fin du match. En défense, j’étais obligé de mettre quelqu’un d’autre et de changer la stratégie en défense. Ça a marché ! Je vais dire ça a marché car si ça n’avait pas marché, peut-être qu’ils allaient nous gagner. Et c’est comme ça, on est allés en prolongation. Lui, il est sorti du  jeu et  ne plus jouer parce que la machine qu’on a utilisée pour coudre le maillot, l’aiguille s’est cassée. Donc, lui, il est Out. Ils ont déchiré sérieusement le maillot. Il est Out. On a commencé les prolongations, j’ai mis un autre joueur en défense à sa place à qui j’ai placé les consignes, à qui j’ai dit tu peux faire comme il le fait. Il n’a rien de plus que toi. Donnes-toi. C’est le moment le plus jamais, nous sommes à 10 minutes d’une finale. C’est le moment pour toi de te donner à fond. En attaque, il a été impeccable, en défense, il a été extraordinaire. On a récupéré les balles. Contre-attaque sur contre-attaque, on a passé tout le temps à contrôler le jeu. J’ai eu un demi-centre qui a est ce qu’on appelle la gestion de match. On a passé tout le temps en attaque. Par la grâce de Dieu et grâce à l’efficacité des joueurs, on a gagné l’équipe de Moutada 40-38. Satisfaction morale. Objectif atteint ! Le président de la fédération en larmes, parce que je ne peux pas tout dire ici. Avant ce match6là, il y a eu des combats. Je ne peux pas vous mentir. Il y a eu des combats et c’est le jour-là, j’ai su que tout le monde était avec nous. Tout le monde était derrière nous. Vous imaginez le président de la fédération qui quitte son hôtel, qui vient chez nous et qui dit quoi qu’en soit les manigances que les gens vont mettre en place, vous devez me gagner ce match-là. À un moment donné, je l’ai regardé droit dans les yeux et je lui ai dit président, je vais gagner ce match-là. Quoi qu’en soit ce qui va se passer, je vais gagner ce match-là. Et Dieu nous a accompagnés. On a gagné le match et on est qualifié pour la finale. Historique ! »

Apres cette qualification historique, vous avez joué l’Al Alhy en finale. Parlez-nous de cette finale.

Aime SEBIO : « Avant de revenir sur la finale. Je vais vous raconter quelque chose qui s’est passée dès le début du match de la demi-finale face à Moutada. L’équipe de Moutada, ils ont su que c’est mon demi-centre qui était le métronome de  l’attaque, dès les premières minutes, ils ont voulu l’esquinté, il a raté son coup ; l’arbitre a vu et l’a donné un carton rouge. C’est pour  vous dire ils sont vraiment spécialistes en ça. Les anti-jeux font partie du sport. Si ça peut t’aider à atteindre tes objectifs c’est tant mieux mais dieu merci, il a raté le coup, l’arbitre la vue et  lui a donné directement un carton rouge. Parlons de la finale. »

On parle quand même d’Al Alhy. Rien que le nom ça donne quand même des frissons.

 ‘’Al Alhy, c’est l’équipe africaine qui tient tête à l’équipe championne d’Europe’’

Aime SEBIO : « En partant de Cotonou comme je vous ai dit, on s’est assigné des objectifs. Dès que l’objectif est atteint, le moral de tous les joueurs est à terre d’abord. C’est un encadrement technique de chercher par tous les moyens pour leur dire si on a pu atteindre la finale, beaucoup de choses peuvent se passer. Sans oublier que nous jouons contre comme vous l’avez dit la grande équipe de Al Alhy  avec un grand gardien de but. Al Alhy, c’est l’équipe africaine qui tient tête à l’équipe championne d’Europe : le Barça. Très bonne équipe de Al Alhy avec de très gardiens de but ou nous on pensait étudier le gardien mais le gardien numéro un il est venu jouer que la finale. Vous imaginez?  Il est mis au repos toute la compétition. Tous les autres matchs, il était à la touche. La finale, nous on a fait notre stratégie sur l’autre gardien, c’est le métronome  même qui est venu en finale. A l’échauffement, le visage change, j’ai dit mais c’est quoi ils veulent changer le gardien de but ? Et effectivement c’est lui. Le gars à deux camps ils développent les tirs. D’abord ils nous ont joué un sale tour à travers la colle qu’ils utilisaient. Ils utilisaient une colle blanche. La colle que moi par exemple j’ai fais beaucoup de compétition mais j’ai jamais vu, j’ai eu beaucoup  d’équipes que j’ai accompagné, mais on a jamais utilisé cette colle blanche là. La colle est telle que quand la balle fait le rebond a un point,  ça ne bouge plus. Les gars développent les tirs, quand la balle touche le gardien de but, la balle tombe à un point, ça ne bouge plus. J’ai un arrière qui s’appelle Mario, qui a pris sa suspension, qui a fini avec la défense, qui a développé le tir. C’est à dire le gardien avait touché de bout de ses  orteils et le ballon est resté sur place. Etant assis, il prend il balance une contre-attaque. C’est dire que ce sont des actions qui découragent, c’est à dire tu mets toute ton énergie pour amener ton équipe le plus loin possible mais au finish l’énergie se transforme en contre-attaque. »

‘’Tout ce que je savais au handball, j’ai  tout appliqué contre cette équipe’’

Aime SEBIO : «  Al Alhy est une très bonne équipe d’abord, la morphologie de l’équipe. Pour tirer une fois, il faut prendre vraiment du temps. Les gens mesurent  2m07, 2 mètres05, 2 mètres04 dans la défense. C’est vraiment énorme ! Franchement, c’est haut niveau. Et le métronome de la défense de l’équipe nationale de l’Egypte joue dans l’équipe d’Al Alhy. Il était le patron, rien ne passait. À des moments donnés même, il nous piège. Il laisse le pivot et le latéral au lieu de frapper,  il ramène la balle au pivot et paf il se place devant il prend et enclenche le contre-attaque. Tout ce que je savais au handball, j’ai  tout appliqué contre cette équipe pour contrer leur plan : jouer sur deux pivots, changer de poste à des gens. Par exemple pour cette finale, personne n’attendait Hadi joué au demi-centre et Hadi est revenu au demi-centre, et sur ce match Hadi a marqué 7 buts  contre Al Alhy en tant que demi-centre. Ça veut dire quoi ? Il faut que l’on travaille. »

Le Ras le bol

Aime SEBIO : «  C’est le moment de  revenir sur un certain nombre de choses parce que quand on le dit les gens pensent qu’on n’est pas les voix appropriées.  Le chef de l’Etat, son excellence Patrice Talon est venu et il a dit moi je veux développer le sport, je veux réformer le sport. On lui a tiré coup de chapeau. Mais malheureusement, il y a certains gens qui sont autour de lui qui ne l’aident dans ce projet et qui nous prennent comme des enfants. On leur dit aujourd’hui, les sports de mains ne se jouent plus dehors. Pour permettre aux enfants à la base de développer des gestes il faut que tout se passe en salle. L’équipe d’Al Alhy, ils ont commencé ensemble. Ils ont joué tout le temps, des catégories d’âge jusqu’à l’équipe première. Je vais vous donner un exemple, j’ai un joueur angolais dans mon équipe. Un  jour, le Hall des Arts de Cotonou était occupé et on devrait aller s’entrainer dehors, il a refusé qu’il ne s’entraine pas. Je l’appelle et je lui dis pourquoi tu ne veux pas t’entrainer. Il dit que lui ne veut pas avoir de problème de genoux, il ne veut pas avoir des problèmes de cheville, que lui, il ne s’est jamais entrainé dehors. Non que lui ne veut pas s’entrainer. Si c’est comme ça de lui payer son billet d’avion qu’il va rentrer. Et c’est normal ! Il a bien raison. Il faut que ceux qui entourent,  le chef de l’Etat aient le courage de dire : « papa vous êtes venus avec des ambitions nous sommes d’accord mais au lieu de construire des terrains de handball dehors, il faut construire des mini-salles partout pour permettre aux enfants de développer dès la base, les bons gestes. ».  C’est important ! »

‘’Le handball, le basket, le volley c’est révolu. Je vous le dis c’est révolu’’

Aime SEBIO : «  Dans tous ce bénin nous ne disposons que la salle de Hall des Arts de Cotonou des arts qui est en voie d’être cassée. Nous allons travailler où ? Pendant que la courbe est ascendante. Nous allons travailler où? Pour atteindre quels résultats? Les terrains sont dehors, les enfants ont peur de se faire blesser, les enfants ne développent pas les gestes qu’il faut. Le monsieur a dit je veux que le sport renaisse au Bénin. Ah c’est à vous de leur amener un programme correct. Ah nous allons construire des mini-salles pour permettre aux enfants de développer des gestes dès la base. Quand un enfant va au tir et qu’il tombe et qu’il peut glisser jusque-là bas, ça ressemble à de l’amusement mais c’est des gestes qui demain vont donner de bons résultats. Mais malheureusement on va construire des terrains de sport de main dehors où les enfants n’arrivent pas à développer des gestes. C’est ce qui se passe actuellement et l’entrainement est  très risqué.  On se blesse par ci par là. Les ligaments croisés du genou et autres blessures sont compagnons premiers de nos jeunes. Le jour où j’aurais la chance de rencontrer le chef de l’Etat en personne,  je vais lui dire une seule chose : «  je vais le féliciter, bravo pour avoir l’idée de développer le sport mais je vais lui dire papa s’il vous plait nous avons besoin que les sports de main comme ça se passe dans tous les pays. Il faut qu’on ait des salles pour développer des gestes aux enfants. Le handball, le basket, le volley c’est révolu. Je vous le dis c’est révolu ». Nous sommes allés à Laayoune, une petite ville du Maroc et il y a 5 salles ! Des salles qui ne coutent rien. 5 salles! Trois salles d’entrainement et deux de compétition s’il vous plait. Et pourquoi, ils ne vont pas nous dépasser? Il faut qu’on ait des salles pour développer des gestes aux enfants et ce n’est pas au chef de l’Etat de réfléchir à ça. C’est nous qui l’entourons, qui devons avoir le courage de lui dire, c’est vrai que vous avez l’idée  mais au lieu que ce soit des outdoors que ce soit des indoors, c’est de ça qu’il s’agit maintenant. Mais les gens ne disent pas ce qu’il faut.  Le ministre qui est venu maintenant, moi je lui dis coup de chapeau. C’est un ministre qui est à l’écoute de tout le monde. Il est à l’écoute. On lui a dit monsieur le ministre, il faut construire des salles. Il dit je vais en parler au chef de l’Etat. J’ai compris que vous avez besoin de ça pour faire progresser votre discipline. Il est à l’écoute. On n’a pas besoin des gens, quand on les appelle ils ne veulent pas décrocher, on les propose des choses, ils trouvent que vous êtes trop petits. Moi j’ai une licence A, je remercie tous ceux qui m’ont accompagné et j’ai fait des expériences au Nigéria, au Congo, à Brazzaville. Par exemple ils disposent  à Brazzaville, ils disposent de 5 salles d’entrainement. Ici on n’a pas de salle d’entrainement. Ils veulent casser le hall des arts, au lieu de dire au chef d’état,  avant de casser le hall des arts, il faut faire le stade de l’amitié, il faut faire si, non on veut casser, on a qu’à casser. Et nous on va travailler où ? Pour atteindre quels résultats ? Et après accuser l’encadrement technique, c’est pour ça que j’ai le courage de le dire maintenant pour attirer l’attention du chef de l’état. Et un jour par la grâce de Dieu je vais rencontrer le chef de l’Etat, je le lui dirais en face, c’est mon papa ! Je le lui dirais en face, je n’aurais pas peur de dire au chef de l’Etat ce qui doit être bon pour développer le sport. Non il faut qu’on ait le courage de le dire. »

Jeraud LANGANFIN GLELE

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