Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) et le Royaume de Pays- Bas à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Cohésion Sociale, à la Prévention de l’Extrémisme Violent et à la Lutte contre les Conflits liés à la Transhumance, ont procédé au Renforcement des capacités des membres des mécanismes locaux de règlement de conflit sur le dialogue communautaire et les techniques de règlement des conflits.
C’était en Septembre 2024 pour les communes d’intervention du projet situées dans les départements de la Donga et de l’Atacora et du 16 au 24 octobre 2024 pour celles des départements du Borgou et de l’Alibori.
La rencontre est consacrée à la formation des participants composés des membres des sections villageoises /quartiers de règlement des conflits (dont le chef quartier ou chef village, une femme et représentants des éleveurs ou des agriculteurs), les responsables du bureau communal de règlement des conflits, des responsables des éleveurs, des agriculteurs, les Maires, les Secrétaires Exécutifs des Mairies, les Chefs d’Arrondissement, les représentants des associations faitières des éleveurs et des agriculteurs, des sages et des leaders religieux de chacune de ces communes, sur les mécanismes de règlement de conflits. Des experts ont entretenu les participants sur les conflits, le dialogue communautaire, les qualités des membres de gestions de conflits, les principes de base pour la constitution d’un comité de règlement de conflit, la nécessité de la présence dans les comités de règlement de conflits de toutes les couches sociales surtout des femmes et les jeunes, les techniques de règlement de conflits… Des cas pratiques ont été aussi examinés par les participants.
L’initiative entre dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Cohésion Sociale, à la Prévention de l’Extrémisme Violent et à la Lutte contre les Conflits liés à la Transhumance. L’objectif global de ce projet est d’accompagner les efforts consentis par le pays en vue de la consolidation de la paix et la prévention de l’extrémisme violent. Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail du projet, il est prévu de mettre en place 16 mécanismes locaux en matière de dialogue communautaire et de règlement des conflits et renforcer des compétences de 3.000 de leurs membres en techniques de règlement de conflits. Mais avant de passer à la mise en place des 16 mécanismes locaux en matière de dialogue communautaire et de règlement des conflits, le projet a voulu renforcer les compétences de 3.000 membres des comités de gestion des conflits sur le dialogue communautaire et les techniques de règlement de conflit.
Après ces renforcements de capacités qui ont été exécutés, le projet, avec le concours des autorités communales, de la Coalition Nationale pour la Paix (CNP), formalisera ou redynamisera les dans u premier temps, les mécanismes de résolution de conflits existant dans chacune des communes bénéficiaires du projet et dans un second temps, procédera à l’identification ou à la mise en place des démembrements des mécanismes au niveau des arrondissements et villages. Les communes d’intervention du projet sont Djougou, Ouaké, Natitingou, Tanguiéta, Boukoumbé, Cobly, Materi, Kérou, Parakou, Nikki, Kalalé, kandi, Ségbana, Banikoara, Karimama et Malanville.