Bordeau Louis est un musicien de gospel originaire de la Martinique vivant en France depuis plusieurs années. Etant l’un des responsables à l’organisation de l’initiative dénommée ‘’Voice retour Ô pays’’, il fait partie d’une délégation de l’équipe organisatrice qui se trouve actuellement au Bénin, la terre d’accueil de la manifestation. Il s’agit, en effet d’un projet qui vise à détecter les talents.
Vous êtes en train de venir au Bénin les bras chargés d’un immense projet : ‘’Voice retour au Bénin, retour au pays’’. De quoi est-ce que le concept retourne ?
Bordeau Louis : Le projet ‘’Voice retour au pays’’ est initié pour créer un lien entre le Bénin et la Caraïbes. Ce projet regroupera des afro descendants et la population béninoise. On est chargé de recruter des artistes au Bénin qui vont se présenter du 4 octobre jusqu’au 24 janvier. Pourquoi le 24 janvier parce que ce jour-là il y a aura une inauguration d’un quartier à Cotonou, où il va y avoir une révélation d’un quartier dédié aux afro descendants. Donc on est chargé de recruter des artistes qui vont présenter ce jour-là un de leur titre.
De façon plus précise comment est-ce que ça va se passer avec les artistes que vous allez recruter et ceux-là qui viendront des Caraïbes ?
Les artistes qui viendront de la Caraïbe sont déjà recrutés. On est chargé de recruter les artistes du Bénin. Nous on s’occupe plus de ce qui va se passer au Bénin. Le but de cette aventure ce n’est pas que ça s’arrête le 24 janvier c’est que ça perdure dans le temps. A savoir promouvoir certains artistes inconnus du Bénin qui seront appelés à éventuellement venir en Europe ou aux Caraïbes se produire.
Dans quelle discipline de la musique ces artistes seront formés. Est-ce qu’ils seront formés uniquement à la voix ? Est-ce qu’ils seront formés aussi aux instruments ?
Qui dit artiste dit danseuse, chanteuse, ou autres. One man-show, hommes, femmes … On est ouvert à tout. Ils seront formés je pense qu’on va les aider à faire des clips, à monter de niveau quoi. On va le dire comme ça.
Le vendredi 4 et samedi 5 octobre est déjà retenu pour une activité qui va peut-être ouvrir le rideau de ce grand projet. Comment est-ce que ça va se passer ?
Les artistes qui voudront se produire vont nous présenter un CV, une bande son ou autre. On va écouter et on va choisir dans un premier temps. Ils vont se produire le 4 et le 5 et nous en tant que jury on va sélectionner quelques musiciens que l’on va accompagner tout au long de la route. Il y a des prix à gagner, des enregistrements, e l’argent et tout. Voilà
A la longue est -ce que ces artistes vont bénéficier d’un accompagnement durable…
Tout à fait ! tout à fait ! Alors pas tous les artistes mais au moins ceux qui seront sélectionnés pour la finale. On ne pourra pas accompagner tous les artistes mais au moins ceux sélectionnés pour la finale, la demi-finale on pourra les suivre et éventuellement les accompagner dans leurs projets, leurs carrières.
Vous êtes en train d’aller jusqu’à créer un quartier carrément qui va peut-être abriter ceux qui viendront des Caraïbes. Qu’est-ce qui va se passer dans ce quartier ?
Ce qui va se passer c’est un terrain, enfin un grand domaine. Il y a aura des gens qui vont vouloir acheter des terrains et ainsi que des maisons qui vont se construire et ce sera un quartier dédié aux afro descendants. Et après il y aura des activités je suppose dedans. Je ne connais pas la profondeur de ce projet mais en gros je pense qu’il y aura des lieux dédiés à la musique ou autre, et ce sera un quartier dédié aux afro descendants.
Ce sera une sorte de retour au bercail.
Exactement, un retour aux sources, retour au bercail des afro descendants.
Est-ce qu’il y a d’autres détails que vous voudriez donner ?
Le détail le plus important est qu’il faut que les gens s’inscrivent sans plus attendre pour que l’on puisse avoir un maximum de personnes.
Le dernier délai ?
On n’a pas fixé vraiment de délai mais je pense que c’est vendredi la première, ce serait bien que ce soit au plus tard jeudi quoi, jeudi prochain.
Propos recueillis : Teddy GANDIGBE
Transcription : Fayola DAGBA(Stag.)