Depuis février 2024 qu’elle se rend au 13ème arrondissement de Cotonou pour retirer l’acte de naissance sécurisé de son enfant, dame X à l’heure où nous mettons sous presse, n’a pas obtenu gain de cause.
Après les différentes formalités à remplir pour se faire délivrer ce document dont l’importance n’est plus à démontrer, alors que rendez-vous lui a été donné de revenir dans deux semaines, la voici qui sans cesse doit quitter Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi pour Cotonou mais toujours rien. « Chaque fois, l’agent de l’Anip me dit que ce n’est pas encore prêt. De revenir dans une semaine », témoigne-t-elle. « J’y suis retournée plusieurs fois mais rien. Si ce n’est pas le problème de connexion, c’est que ce n’est pas encore prêt ». Un jour, raconte-t-elle, « J’en avais vraiment marre et je lui ai expliqué d’où je viens et à l’agent de me dire que je peux me rendre à la Marie d’Abomey-Calavi la prochaine fois. Ceci, après qu’on m’a fait monter et descendre les escaliers plusieurs fois me miroitant que l’acte de mon enfant était prêt ». A la Mairie d’Abomey-Calavi, pour retirer l’acte de naissance sécurisé de son enfant, Dame X apprend que le document n’est toujours pas prêt. « Le processus n’a pas été achevé. Il fallait valider ce qui n’a pas été fait. Et c’est ce jour, en sa présence, que l’agent de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) a achevé le processus lui donnant rendez-vous dans deux semaines encore. Et comme la veine s’obstine à ne pas être au rendez-vous, malheureusement, sur l’acte de naissance, une erreur. Pour son enfant née à Cotonou précisément à Agla, voici que sur l’acte de naissance, c’est mis Abomey-Calavi. Ça frise quoi ?
Cyrience Fifonsi KOUGNANDE
