Alors que l’opinion peine toujours à se faire une idée des raisons motivant la décision relative à la suspension de la correction des données nominatives et la mise à jour du numéro de téléphone dans le Registre national des Personnes physiques, elle ne reste pas sans préjudice sur les populations béninoises. Et le hic, c’est que, des mois après, rien ne présage de la levée d’une telle mesure…
« Il est suspendu jusqu’à nouvel ordre, au niveau de toutes les structures de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes, la correction des données nominatives et la mise à jour du numéro de téléphone dans le Registre national des Personnes physiques » peut-on lire dans le communiqué en date du 25 juin 2024 et signé de l’ex Directeur général de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip), Pascal Nyamulinda. Visiblement, l’un des derniers communiqués signés du rwandais avant de passer le gouvernail. Faut-il le rappeler, comme une trainée de poudre le mardi, 02 juillet 2024, l’information relative à la démission du Directeur général de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip), le rwandais Pascal Nyamulinda a inondé la toile. Alors que les raisons n’ont pas été évoquées par les sources dont des médias ayant relayé l’information, lesdites sources étaient cependant unanimes quant à l’identité de son remplaçant. Il s’agit d’Aristide Adjinacou. Plus important, le lien était très vite établi avec une décision prise, quelques jours plus tôt, par le concerné. Une décision concernant la suspension de la correction des données nominatives et la mise à jour du numéro de téléphone dans le Registre National des Personnes Physiques. Et depuis, les différentes entités de l’Anip n’offrent plus ce service aux citoyens béninois qui, autrefois, pouvaient demander à apporter des corrections sur des actes délivrés par l’Anip. Dès lors, il est évident que les erreurs matérielles qui figurent sur les pièces délivrées par l’Anip ne pourront pas être corrigées jusqu’à nouvel ordre et les citoyens devront attendre la levée de cette suspension pour apporter les modifications sur ces actes délivrés par l’Anip. Seulement qu’il y a des mois déjà et cette mesure préjudiciable reste en vigueur. Contactée, une source proche de l’Agence estime qu’il n’est toujours pas possible de recourir à ce service. Pendant ce temps, çà jase sur la toile. Selon certains observateurs, cette situation se révèle être un handicap à l’établissement des documents de voyage ou encore de pièces d’identité pour ceux dont les actes nécessitent une correction. Çà inquiète et le gouvernement doit y songer !