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LA TOUR DE REPENTANCE ET DE GRÂCE A ATCHERIGBE

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Depuis que le Roi Béhanzin a franchi les limites d’accès à l’Océan Atlantique le 11 février 1894 après sa défaite militaire, le Dahomey devenu Bénin, semble être tombé sous le coup d’une malédiction d’« incapacité». Cette ‘’paralysie’’, perçue comme une perte de souveraineté et de direction, n’est pas propre au Bénin, mais est observée dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, à l’exception notable des pays du Maghreb. En réalité, c’est le comportement des Africains Noirs face à la colonisation, précédée par la traite négrière et institutionnalisée à la Conférence de Berlin de 1884-1885, qui a plongé l’Afrique noire dans un état de « non-droit ». Les attitudes et postures des Africains pendant et après ce processus ont profondément déshumanisé et désorganisé les sociétés africaines, les privant non seulement de leur autonomie politique, mais aussi de leur capacité à se développer selon leurs propres termes et cultures.

Face à cette inertie qui plombe la vie des populations africaines noires, l’urgence clamée par les panafricains depuis quelques décennies, porte sur le réveil multidimensionnel, mélangeant la quête de justice sociale et économique, le retour aux libertés fondamentales et aux racines culturelles, la lutte contre les systèmes de détournement des deniers publics, et le rejet des ingérences extérieures. C’est une dynamique qui reflète une aspiration collective à bâtir un avenir africain plus souverain, épanoui et prospère. C’est alors que sont nées les expressions comme prise de conscience historique pour la décolonisation mentale, renouveau polistique et souveraineté avec la montée des révoltes contre les régimes postcoloniaux. C’est véritablement un appel à la renaissance culturelle et au retour aux traditions africaines. Les slogans sont alors virulents pour l’autonomie économique et technologique. Les termes les plus vifs ciblent la lutte contre les ingérences étrangères et la néo-colonisation.

Malheureusement, le mal est si ancré qu’il faut maudire, les comportements tels que : Haine, Jalousie, Rancune, Cupidité, Trahison, Fausses promesses, Sournoiserie, Médisance, Inconscience, Méchanceté, Intolérance, Détournement, Violence, Individualisme, Passivité, Respect aveugle de l’étranger et ses produits… qui forment le socle des malédictions depuis les six dernières générations avec un accent particulier sur la présente. La meilleure arme pour contenir les impacts est de mettre nos responsabilités en avant et de prendre les décisions hardies. Cela répond sans, détour, à la logique de la repentance en référence à des actions passées qui ont causé du tort ou des injustices. L’objectif de la repentance est de reconnaître et d’assumer les torts afin de restaurer la justice, de favoriser la réconciliation et d’ouvrir la voie à une meilleure relation future.

Pour symboliser cet acte émouvant et empreint de solennité, l’équipe CAN s’est référée à la marmite qui a été garnie et enfouie par nos aïeuls pour conserver les secrets. Ce sont ces mausolées qui masquent les voix du sang, donc les ADN des faits passés qui constituent le fondement des malédictions générationnelles et présentes. Pour également mieux matérialiser les effets recherchés par la repentance, l’équipe CAN a choisi de vider les marmités de leurs contenus et de les poser ; l’ouverture vers le bas, les unes sur les autres afin d’assurer le drainage des malédictions depuis les 6 générations passées jusqu’à la présente. La Tour aura 150 mètres de diamètre à la base et 20 mètres au sommet. et 110 mètres de haut avec le paratonnerre. La 1ère marmite aura 25 mètres de haut, la seconde 20 mètres, la 3ème 15 mètres, la 4ème 13 mètres, la 5ème 11 mètres, la 6ème 9 mètres et la 7ème 7 mètres. Chaque marmite sera plusieurs niveaux (étages) et partitionnée en plusieurs bureaux ou salle de réunion pour les séances de formation et de conseils divers. Le rez-de-chaussée de la première marmite servira de musée pour les icônes africaines. La marmite la plus haute abritera un restaurant ainsi que des observatoires.

La Tour sera érigée non loin du QG du Roi Béhanzin à Nontchédigbé  – Nontché bo Gbèdi – (Atchérigbé) au cours de son repli tactique face aux troupes françaises. C’est autour des arbres baobab que le Roi avait établi son QG. Avant de se rendre aux Français à Goho  le Roi Bahanzin avait oint son remplaçant qu’il avait appelé Dah Gbèdi. Les vestiges du séjour du Roi Béhanzin sont encore visibles.

Un espace de 30 hectares sera réservé pour accueillir le Tour et les hôtels. Le Conservatoire de la Musique et des Arts Traditionnels GNONNAS PEDRO sera construit à l’écart des Hôtels en soutien à la Tour. Ce sera pour célébrer et préserver le patrimoine culturel établissant ainsi un lien symbolique entre histoire et culture. Ce sera un centre de formation et de recyclage. A long terme, ce centre assurera l’animation à la tour.

En se présentant devant cette tour, chaque Africain doit, du plus profond de son cœur, solliciter le pardon de Dieu pour lui assurer la renaissance avec de nouvelles racines d’amour, de pureté, de dignité, de grandeur, de responsabilité, de promotion des innovations locales  d’empathie, de solidarité, de sincérité, d’honnêteté, de courage, de détermination, de développement, de souci du prochain, d’esprit d’équipe, de respect, de justice, d’innovation, d’inclusivité, de travail ingénieux.

La tour sera ouverte à toutes les dénominations et servira de sanctuaire pour entrer dans la Grâce de Dieu après la séance de repentance.

En se présentant devant cette tour, chaque Africain devra, quelle que soit sa confession religieuse, du plus profond de son cœur, solliciter le pardon de Dieu pour lui assurer la renaissance avec de nouvelles racines d’amour, de pureté, de dignité, de grandeur, de responsabilité, d’engagement, de service, d’empathie, de solidarité, de sincérité, d’honnêteté, de courage, de détermination, de développement, de souci du prochain, d’esprit d’équipe, de respect, de justice, d’innovation, d’inclussivité, de travail ingénieux.

Sept (07) étapes marqueront le passage sur ce site majestueux et historique.

1)              Le face-à-face avec son cœur et son Dieu pour la repentance. La posture du visiteur est libre et individuelle selon le contenu du ou des récits pour lesquels le ou les repentis sont sollicités.

2)              La purification avec l’eau sanctifiée par des citoyens (hommes et femmes) consacrés  pour le rite. Des toilettes modernes seront construites en marge de l’emprise de la Tour pour le rite de purification ou d’expiation.

3)              Les séances de formation ou de conseils dans plusieurs langues et sur plusieurs sujets de vie privée et / ou professionnelle. Ces séances disponibles seront soit en individuelle, soit en couple établi ou en vue, soit en famille, soit en équipe, soit en groupe.

4)              L’immersion dans le monde des étoiles Femmes et Hommes Africains et Afrodescendants. Les Etoiles de tous les pays africains seront recensées et exposées sous forme de musée au rez-de-chaussée de la première marmité.

5)              La communion avec la danse africaine. Plusieurs groupes folkloriques d’Afrique vont se relever à tour de rôle pour démonter la culture et les arts africains ?

6)              Le QG sera restauré pour magnifier la grandeur du Roi, de la Grande Etoile Nationale. La visite guidée du QG du Roi Béhanzin entre le 4 novembre 1892 et le 11 février 1894.

7)              La visite du Conservatoire de la Musique et des Arts Traditionnels GNONNAS PEDRO qui  sera construit à l’écart des Hôtels en soutien à la Tour

Un Festival Annuel de Purification sera organisé sur le site pour accueillir les visiteurs du monde entier.

Nous devons améliorer nos rapport avec Dieu !

Dans le contexte de la société africaine, et plus largement dans toute société, certains comportements peuvent effectivement avoir des impacts négatifs importants sur la cohésion sociale, le développement et les relations interpersonnelles. Voici une analyse des comportements à proscrire :

Comportements avec de lourds impacts négatifs :

  1. Haine : La haine engendre des conflits et des divisions. Promouvoir le respect et la compréhension mutuelle est crucial pour la paix sociale.
  2. Rancune : La rancune peut maintenir des conflits ouverts et empêcher la réconciliation. La capacité à pardonner est essentielle pour la cohésion sociale.
  3. Jalousie : La jalousie peut conduire à des tensions et des conflits inutiles. Encourager la solidarité et le soutien mutuel est préférable.
  4. Trahison : La trahison mine la confiance, qui est essentielle dans toute relation ou communauté. L’honnêteté et la loyauté sont des valeurs fondamentales.
  5. Cupidité : La cupidité peut entraîner des inégalités et des comportements malhonnêtes. Favoriser l’équité et la transparence est important pour le développement harmonieux.
  6. Fausses promesses : Faire des promesses que l’on ne compte pas tenir peut engendrer des déceptions et des ruptures de confiance. La sincérité est clé.
  7. Médisance : La médisance nuit à la réputation et à la cohésion sociale. Favoriser la communication respectueuse et constructive est préférable.
  8. Sournoiserie : La sournoiserie et la manipulation compromettent les relations et la coopération. Encourager la transparence et l’intégrité est crucial.
  9. Inconscience : Agir sans considération des conséquences peut entraîner des problèmes importants. La réflexion et la responsabilité sont importantes.

Comportements avec des imapcts négatifs supplémentaires

  1. Discrimination : La discrimination, qu’elle soit basée sur la race, le genre, la religion ou d’autres critères, compromet l’égalité et l’inclusion dans la société.
  2. Violence : La violence, qu’elle soit physique ou psychologique, est destructrice. Encourager la résolution pacifique des conflits est vital.
  3. Intolérance : L’intolérance envers les différences culturelles ou idéologiques peut engendrer des conflits. Promouvoir la diversité et le respect des différences est crucial.
  4. Corruption : La corruption mine les institutions et les processus démocratiques. L’intégrité et la transparence dans les affaires publiques sont essentielles.
  5. Manipulation émotionnelle : Exploiter les émotions des autres pour des intérêts personnels peut nuire aux relations interpersonnelles. L’honnêteté émotionnelle est importante.
  6. Passivité : L’absence d’engagement et de participation active dans la résolution des problèmes peut freiner le progrès. Encourager l’implication et l’action est essentiel.

La repentance s’inscrit dans la dynamique de la proscription de ces comportements et de la promotion des valeurs positives telles que le respect, la solidarité, l’intégrité, et la responsabilité  et cela pour contribuer à une société plus harmonieuse et équitable. En fait, sans détour, la  repentance est évoquée dans des contextes historiques, politiques ou religieux, en référence à des actions passées qui ont causé du tort ou des injustices. L’objectif de la repentance est de reconnaître et d’assumer les torts passés afin de restaurer la justice, de favoriser la réconciliation et d’ouvrir la voie à une meilleure relation future. C’est une phase de renaissance axée sur des valeurs fondamentales et essentielles pour refléter une transformation positive et inclusive.

Le réveil des Africains noirs aujourd’hui est lié à plusieurs facteurs, sociaux, économiques, politiques et culturels, qui ont convergé pour encourager une prise de conscience collective et un désir de changement. Ce réveil des Africains noirs est multidimensionnel, mélangeant la quête de justice sociale et économique, le retour aux racines culturelles, la lutte contre les systèmes politiques corrompus, et le rejet des ingérences extérieures. C’est un mouvement dynamique qui reflète une aspiration collective à bâtir un avenir africain plus souverain, fier et prospère. Voici quelques éléments clés qui expliquent ce phénomène :

  1. Prise de conscience historique
  • Réappropriation de l’histoire : Les Africains noirs redécouvrent et réévaluent leur histoire, notamment en déconstruisant les récits coloniaux qui ont longtemps dominé l’éducation et les représentations culturelles. Les contributions et les résistances des peuples africains à travers l’histoire sont mises en lumière, permettant une fierté retrouvée dans l’identité africaine.
  • Décolonisation mentale : Beaucoup de pays africains sont en quête d’une forme de « décolonisation mentale », cherchant à se libérer des schémas imposés par l’Occident après la période coloniale, et à affirmer leurs propres modèles culturels, économiques et politiques.
  1. Renouveau politique et souveraineté
  • Montée des mouvements panafricanistes : Le panafricanisme, qui prône l’unité des Africains et de leurs diasporas, a connu un regain d’intérêt. Des figures publiques, des intellectuels, et même des chefs d’État plaident pour une coopération accrue entre les pays africains et pour l’indépendance vis-à-vis des puissances étrangères.
  • Révoltes contre les régimes postcoloniaux : Le mécontentement grandissant vis-à-vis des régimes politiques corrompus ou autocratiques, souvent hérités de l’ordre postcolonial, alimente des mouvements populaires. Les jeunes, en particulier, exigent plus de transparence, de démocratie et de justice sociale.
  1. Renaissance culturelle
  • Culture et arts africains sur la scène mondiale : La musique, le cinéma, la mode et l’art africains sont de plus en plus valorisés à l’échelle internationale. Des artistes comme Burna Boy, Wizkid, Yousouf N’Dor, Kidjo Angélique, ou les cinéastes de Nollywood apportent de la visibilité à la culture africaine contemporaine, renforçant une fierté collective.
  • Retour à la spiritualité et aux traditions africaines : Beaucoup redécouvrent les spiritualités et traditions africaines ancestrales, souvent rejetées ou stigmatisées pendant la période coloniale. Cela contribue à un retour aux sources et à une revalorisation des systèmes de croyances locales.
  1. Éveil économique
  • Croissance économique et dynamisme des start-ups : L’Afrique connaît une croissance démographique et économique rapide dans certaines régions, avec des secteurs comme les technologies de l’information, l’agriculture moderne, et l’énergie renouvelable en plein essor. Cela crée de nouvelles opportunités pour la jeunesse africaine.
  • Autonomie économique : De nombreux pays africains cherchent à se libérer de la dépendance aux aides internationales et à construire des économies autosuffisantes, en s’appuyant sur leurs propres ressources naturelles et humaines.
  1. Diaspora africaine et connexions mondiales
  • Influence des diasporas : Les diasporas africaines jouent un rôle important dans ce réveil, en investissant dans les économies locales, en promouvant la culture africaine à l’international et en contribuant au débat sur la réinvention du continent.
  • Technologie et connectivité : L’accès croissant à l’internet et aux technologies de l’information permet à de nombreux Africains de s’informer, de se connecter avec d’autres mouvements mondiaux et de promouvoir des idées de changement social et politique.
  1. Lutte contre les ingérences étrangères
  • Rejet de la néo-colonisation : Le refus croissant de la mainmise des anciennes puissances coloniales et des multinationales sur les ressources et les affaires politiques du continent est un facteur majeur. Les appels à l’autonomie et à la gestion locale des ressources naturelles sont de plus en plus fréquents.

La notion de repentance est évoquée dans des contextes historiques, politiques ou religieux, en référence à des actions passées qui ont causé du tort ou des injustices. La repentance n’est donc pas simplement une reconnaissance de la faute, mais un processus plus profond visant à corriger les erreurs passées, rétablir la justice, et éventuellement guérir les blessures. C’est une manière pour les nations, les institutions ou les individus de se responsabiliser face à leur histoire, tout en ouvrant la voie à une meilleure coexistence future. Voici pourquoi elle revient fréquemment :

  1. Reconnaissance des torts passés

La repentance est liée à la reconnaissance formelle des erreurs ou des injustices commises par une personne, un groupe ou un État dans le passé. Dans le contexte des relations internationales et des affaires publiques, elle sert souvent à :

  • Admettre la responsabilité dans des actions répréhensibles, comme la colonisation, l’esclavage, les génocides ou les violations des droits de l’homme.
  • Exprimer des regrets sincères vis-à-vis des victimes ou de leurs descendants pour les souffrances infligées.
  1. Restauration morale et symbolique

La repentance vise souvent à restaurer un équilibre moral, que ce soit pour les victimes ou pour les responsables. Elle aide à :

  • Apaiser les tensions entre les parties affectées par un passé douloureux (par exemple, entre des anciennes colonies et des puissances coloniales).
  • Favoriser la réconciliation en reconnaissant les erreurs pour mieux aller de l’avant. Cela est particulièrement important dans des processus de paix, de réconciliation nationale ou de justice transitionnelle (comme en Afrique du Sud après l’apartheid).
  1. Demande de pardon

Dans le cadre de la repentance, la demande de pardon est souvent centrale. Elle reconnaît que les actions passées ont causé des blessures profondes et vise à restaurer des relations brisées. Dans ce sens, la repentance peut être un moyen de redonner de la dignité aux victimes.

  1. Réparation des injustices

La repentance peut aussi aller de pair avec des actions concrètes de réparation ou de compensation. Cela peut inclure :

  • Des compensations financières, des excuses officielles ou des actions pour corriger les conséquences persistantes de l’injustice (comme des réparations pour les descendants d’esclaves ou des indemnisations pour les victimes de crimes d’État).
  • Des mesures éducatives pour enseigner les faits historiques liés à ces injustices afin de ne pas les répéter.

Pour les Africains, la repentance va se manifeste par plusieurs caractéristiques spécifiques chez une personne, un groupe ou une institution. La repentance implique une combinaison de reconnaissance des erreurs, de regret sincère, de désir de réparation, d’engagement à changer, de communication transparente et d’ouverture au dialogue. Ces caractéristiques sont essentielles pour établir une véritable repentance et restaurer la confiance et la justice. Voici les principales caractéristiques de celui ou celle qui se repent :

  1. Reconnaissance de la faute
  • Conscience des erreurs : La personne reconnaît avoir commis des actes répréhensibles ou des erreurs qui ont causé du tort à autrui.
  • Admettre la responsabilité : Elle accepte sa part de responsabilité dans les actions qui ont causé des injustices ou des souffrances.
  1. Regret sincère
  • Sentiment de regret : Il éprouve un sentiment profond de regret pour les conséquences de ses actions sur les victimes ou sur la situation en général.
  • Empathie : Il montre de l’empathie envers ceux qui ont souffert à cause de ses actions, comprenant l’impact des actes passés sur eux.
  1. Désir de réparation
  • Volonté de réparer : Il exprime un désir réel de corriger les erreurs passées et de prendre des mesures concrètes pour réparer les dommages causés.
  • Actions correctives : Il engage des actions pour compenser les victimes ou pour rectifier les conséquences de ses actes (par exemple, des compensations, des excuses publiques, des initiatives de réconciliation).
  1. Engagement à changer
  • Changement de comportement : Il s’engage à modifier son comportement ou ses pratiques pour éviter de répéter les mêmes erreurs à l’avenir.
  • Réformes : Il met en place des réformes ou des changements dans les systèmes ou les politiques qui ont conduit aux fautes passées.
  1. Communication et transparence
  • Expression publique : Il communique ouvertement ses regrets et ses efforts de réparation, souvent à travers des excuses publiques ou des déclarations officielles.
  • Transparence : Il fait preuve de transparence dans ses actions réparatrices, permettant aux autres de voir clairement ses efforts et ses intentions.
  1. Engagement envers le dialogue
  • Ouverture au dialogue : Il est ouvert au dialogue avec les victimes, les parties concernées et la communauté, cherchant à comprendre leurs perspectives et à travailler ensemble vers la réconciliation.
  • Écoute active : Il écoute activement les préoccupations et les sentiments des personnes affectées pour mieux orienter ses actions de réparation.

Pour certains, c’est à cause de la spiritualité que les Africains Noirs sont dans le fond de la vallée. Avec la repentance, Nous allons remonter à la surface avec grâce en nous appuyant sur la spiritualité. L’essentiel est de donner la preuve pour vivre dans la grâce.

Le Greffage s’impose – Améliorer, Transformer, Développer l’Existant dans un processus de Recensement, de Quantification, d’Orientation et de développement de nos potentialités !

 

CLOUBOU Noumonvi Agboessi                                                                                                                                                         Calavi, le 11 septembre 2024

Lieutenant-colonel des FAB (r)

Conseiller à la sécurité des Nations Unies (r)

01 BP 1020 Cotonou, République du Bénin

Email : aclou12@gmail.com Tel / WhatsApp : +22965323002

 

                         Au Peuple Racheté du Bénin

OBJET : La Tour de Repentance et de Grâce à Atchérigbé

Cher.e.s compatriotes,

Améliorons nos rapport avec Dieu !

L’idée de la Tour de repentance se justifie par le ‘’comportement’’ des Africains Noirs face à la colonisation, précédée par la traite négrière et institutionnalisée à la Conférence de Berlin de 1884-1885, qui a plongé l’Afrique noire dans un état de « non-droit ». Les attitudes et postures des Africains pendant et après ce processus ont profondément déshumanisé et désorganisé les sociétés africaines, les privant non seulement de leur autonomie politique, mais aussi de leur capacité à se développer selon leurs propres termes et cultures.

Dès lors, l’urgence clamée par les panafricains porte  sur le réveil multidimensionnel, mélangeant la quête de justice sociale et économique, le retour aux racines culturelles, la lutte contre les systèmes de détournement des deniers publics, et le rejet des ingérences extérieures. Les slogans sont devenus virulents pour l’autonomie économique et technologique ainsi que pour la lutte contre et la néo-colonisation.

Malheureusement, le mal est si ancré qu’il faut maudire, les comportements tels que : Haine, Jalousie, Rancune, Cupidité, Trahison, Fausses promesses, Sournoiserie, Médisance, Inconscience, Méchanceté, Intolérance, Détournement, Violence, Individualisme, Passivité, Respect aveugle de l’étranger… qui forment le socle des malédictions depuis les six dernières générations avec un accent particulier sur la présente. La meilleure arme pour contenir les impacts est de mettre nos responsabilités en avant et de prendre les décisions hardies. Cela répond, sans détour, à la logique de la repentance en référence à des actions passées qui ont causé du tort ou des injustices. L’objectif de la repentance étant de reconnaître et d’assumer les torts afin de restaurer la justice, de favoriser la réconciliation et d’ouvrir la voie à une meilleure relation future.

Pour symboliser cet acte émouvant et empreint de solennité, l’équipe CAN s’est référée à la marmite qui a été garnie et enfouie par nos aïeuls pour conserver les secrets. Ce sont ces mausolées qui masquent les voix du sang, donc les ADN des faits passés qui constituent le fondement des malédictions générationnelles et présentes. Pour également mieux matérialiser les effets recherchés par la repentance, l’équipe CAN a choisi de vider les marmites de leurs contenus et de les poser ; l’ouverture vers le bas, les unes sur les autres afin d’assurer le drainage des malédictions depuis les 6 générations passées jusqu’à la présente. En se présentant devant cette tour de 150 mètres de diamètre et 110 mètres de haut avec le paratonnerre, qui sera érigé non loin du QG du Roi Béhanzin à Atchérigbé, chaque Africain, quelle que soit sa confession religieuse, devra, du plus profond de son cœur, solliciter le pardon de Dieu pour lui assurer la renaissance avec de nouvelles racines d’amour, de pureté, de dignité, de grandeur, de responsabilité, de promotion des innovations locales  d’empathie, de solidarité, de sincérité, d’honnêteté, de courage, de détermination, de développement, de souci du prochain, d’esprit d’équipe, de respect, de justice, d’innovation, d’inclusivité, de travail ingénieux.

Sept (07) étapes marqueront le passage sur ce site majestueux et historique.

1)         Le face-à-face avec son cœur et son Dieu pour la repentance.

2)         La purification avec l’eau sanctifiée par des citoyens (femmes et hommes) consacrés .

3)         Les séances de formation ou de conseils sur plusieurs sujets de vie privée et / ou professionnelle.

4)         L’immersion dans le monde des étoiles Femmes et Hommes Africains et Afrodescendants.

5)         La communion avec la danse africaine.

6)         La visite guidée du QG du Roi Béhanzin entre le 4 novembre 1892 et le 11 février 1894.

7)         La visite du Conservatoire de la Musique et des Arts Traditionnels GNONNAS PEDRO.

Un Festival Annuel de Purification sera organisé sur le site et accueillera  les visiteurs du monde entier.

Dieu, aide-nous !

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