Connu pour être pour l’heure, le scandale le plus nauséabond sous la Rupture ou encore sous le Nouveau départ, le dossier Carlos Adohouannon reste toujours sans aucune suite. Mais, jusqu’à quand ?

Des milliards ! Plus de 13, d’après plusieurs sources. C’est le montant approximatif qui a été dérobé des caveaux de la Direction générale des impôts (Dgi). Le principal cerveau de ce détournement est le régisseur, Carlos Adohouannon. En complicité avec plusieurs cadres de la maison et appuyé par un féticheur, le jeune mis en cause faisait l’actualité béninoise avec insistance. Alors qu’un mandat d’arrêt international avait été décerné contre lui et ses complices arrêtés, les béninois s’attendaient à voir la justice, notamment le pouvoir de Patrice Talon, gérer ce dossier avec la fermeté la plus légendaire que possible. Ceci, comme cela a souvent été le cas depuis l’avènement de la Rupture et surtout quand il s’agit des opposants au régime, en conflit avec la justice. Erreur !  Car depuis l’année 2019 que ce scandale a éclaboussé le pays entier, rien n’a été constaté officiellement. Après même l’arrestation du principal accusé en septembre 2020 à Dakar et son transfert au Bénin, motus ! Plus personne n’en parle. Du pouvoir central aux autorités judiciaires qui ont annoncé l’instruction du dossier avec à la clé, des enquêtes entamées, tout le monde est devenu aphone. Pendant que les accusés et Carlos Adohouannon croupissent officiellement en prison, les béninois sont loin de connaître la vérité de ces faits spéculaires, où tous ces milliards auraient été soustraits de cette direction, aux barbes de toutes les structures et instruments de contrôle de la Dgi. À moins de deux ans de la fin du régime de Patrice Talon, il est temps de s’interroger sur le sort réservé à ce scandale. Pour un pouvoir qui dit faire la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence, continuer à passer l’éponge sur un tel détournement en ne faisant pas manifester toute la lumière y afférente est une tache indélébile dans la gestion du chantre de la Rupture et du Nouveau départ. À moins qu’on cache aux béninois d’autres sous-jacents qui empiètent sur le bon déroulement  de la procédure judiciaire qui englobe la Dgi Gates. Espérant que la vraie vérité soit un jour dite dans cette affaire, l’attente devient longue.

J.G

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