Dans le cadre du projet « Améliorer la GIRE, la gestion et la gouvernance fondées sur la connaissance du bassin du Niger et du système aquifère d’Iullemeden – Taoudéni/Tanezrouft » (NB-ITTAS), les parties prenantes sont conviées du 26 au 28 août 2024 à Cotonou, à un atelier national de mise en place de la plateforme de l’écosystème transfrontalier du complexe naturel transfrontalier W au Bénin. Les travaux ont été officiellement lancés par le représentant du ministre de l’énergie, de l’eau et des mines.
Trois jours durant, les participants à l’atelier procèderont à la mise en place de la plateforme de l’écosystème transfrontalier du complexe naturel transfrontalier W au Bénin. Il sera donc question de faciliter les concertations entre les différentes catégories d’acteurs pour la désignation de leur représentant dans les différents organes de la plateforme nationale de gestion de l’écosystème transfrontalier du complexe naturel transfrontalier W au Bénin. Il sera également procédé à la mise en place des différents organes de la plateforme nationale de gestion de l’écosystème transfrontalier du complexe naturel transfrontalier W au Bénin.
Dans son intervention, le coordonnateur régional du projet NB-ITTAS, Allomasso Tchokponhoué s’est réjoui de l’aboutissement d’un long processus avant de témoigner sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à la tenue effective de cet important atelier. Une assise qui s’inscrit dans la dynamique d’une gouvernance durable des ressources du complexe naturel transfrontalier, reliant le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. A en croire le représentant du Secrétaire exécutif de l’Autorité du Bassin du Niger, Ibro Adamou, le présent atelier revêt une importance capitale notamment dans la dynamique de préservation des ressources du Parc W.
Et de préciser que la mise en place de la Plateforme devra permettre de créer un environnement favorable à une meilleure gestion de la biodiversité du Parc. Selon ses propos, face aux défis de gestion dudit parc reliant le Bénin, le Burkina Faso et le Niger, la synergie d’action s’avère nécessaire et la plateforme se veut une opportunité de mobiliser les acteurs clés en vue des actions concertées et efficaces en faveur de la gestion durable des ressources naturelles. Il s’est, par ailleurs, réjoui de la disponibilité des autorités béninoises à soutenir les initiatives en faveur de la préservation de la biodiversité.
Procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de l’énergie, de l’eau et des mines, Aurélien Tossa a fait savoir que l’atelier permettra d’améliorer la gestion de la gouvernance et la conservation des écosystèmes du Parc W. Et face aux effets du changement climatique, il urge d’y penser pour préserver la biodiversité. Faut-il le souligner, le projet NB-ITTAS entend procéder à la mise en place de trois plateformes à savoir l’écosystème transfrontalier de la mosaïque du Plateau de Mandara regroupant le Cameroun et le Nigeria ; le complexe binational transfrontalier de Sena Oura / Bouba Ndjida regroupant Cameroun et Tchad ; le complexe naturel transfrontalier W regroupant le Bénin, le Burkina Faso et le Niger pour l’expérimentation de la contribution des institutions nationales à la gestion de ces écosystèmes.
Notons que le projet couvre 11 pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Tchad, l’Algérie et la Mauritanie. Il vise à améliorer la gestion, la gouvernance et la conservation des ressources basées sur les connaissances du Bassin du Niger et des systèmes aquifères de la région NB-ITTAS.
A.B
