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Production cotonnière : Le Bénin perd sa première place au plan africain

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Le Bénin perd sa place de premier producteur de coton en Afrique. Il est détrôné par un pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour la campagne cotonnière 2023-2024. C’est le Mali qui lui a ravi la vedette devenant ainsi leader dans la production cotonnière en Afrique.

Le Bénin n’a pas su se maintenir à la première place de la production cotonnière en Afrique. Le Mali le détrône et devient le premier producteur de coton en Afrique. Premier pour la campagne 2022-2023, le Bénin n’a pas conservé sa place de leader pour la campagne cotonnière 2023-2024. Selon les statistiques du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA), le Mali a pris la tête du classement en dépassant le Bénin dans la production de coton graine.

Plus performant que le Bénin, le Mali a réalisé une production de 690 000 tonnes, contre 600 063 tonnes pour le Bénin. Bien que le Bénin ait produit plus que le Mali lors de la précédente campagne (588 105 tonnes en 2022-2023), il est relégué à la deuxième place. Le Mali a obtenu une production définitive de 690 000 tonnes pour 709 750 hectares de superficie emblavée. Le Bénin, quant à lui, en a emblavé 508 359 hectares. L’autre représentant de l’AES dans le classement est le Burkina Faso.

En baisse de performance, le pays se classe 4e, juste après le Cameroun. Le Burkina Faso a produit 387 279 tonnes contre 404 743 tonnes en 2022-2023.  La Côte d’Ivoire s’empare de la dernière place du top 5, loin derrière le Cameroun. On note cependant une hausse de production par rapport à la campagne précédente. Alors que sa production était de 236 150 tonnes (2022-2023), la Côte d’Ivoire affiche 347 371 tonnes pour 2023-2024.

Corriger le tir

De plus en plus, il est noté un désintérêt des cotonculteurs, mais également des sojaculteurs du fait du traitement que subissent ces derniers de la part des autorités au plus haut niveau. Des voix se sont élevées pour dénoncer le renchérissement du prix des intrants agricoles, mais également la misère faite aux agriculteurs qui, du fait de la baisse du prix des produits, ont fait le choix de vendre leurs produits à l’extérieur. Ces voix discordantes ne semblent pas avoir été entendues. Les résultats de la campagne sont cependant partants. Il urge donc que des mesures appropriées soient prises, afin de permettre au pays, de retrouver sa place dans le concert des nations productrices.

M.M.

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