Cotonou, la capitale économique du Bénin, a abrité, le mardi 13 Août 2024, le forum sur le renforcement des efforts de paix menés par les États, les organisations de la société civile et les organisations confessionnelles dans le cadre des transitions politiques, de la montée du terrorisme et de l’extrémisme violent dans la région du Sahel. Ce forum est organisé par l’Union Africaine avec le soutien de la République du Bénin, à travers le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique.
Renforcer les efforts de paix entrepris par les organisations de la société civile et les organisations confessionnelles dans la région du Sahel, en mettant en exergue les réalisations, les défis et les leçons apprises. Tel est l’objectif visé par l’Union Africaine en décidant de l’organisation de ce forum.
Il a été question de façon plus spécifique, de partage d’expériences sur les efforts de paix entrepris par les différentes parties prenantes ; d’identifier et de développer des stratégies communes ou d’identifier et de proposer des domaines dans lesquels, l’Union Africaine pourrait apporter un soutien supplémentaire pour soutenir les efforts de paix menés par les organisations de la société civile et les organisations confessionnelles.
Abasse OLOSSOUMARE, directeur de cabinet du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, a, exhorté les participants à considérer le forum comme une occasion pour réaffirmer l’engagement de tous à contribuer à la paix et à l’amélioration des stratégies collectives dans cette lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Car, pour lui, la paix dans le Sahel relève d’une urgence.
Il n’a également invité les participants à intégrer les dimensions sociale, économique et culturelle dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
« Nous avons chacun et tous un rôle à jouer dans ce combat qui nous incombe. Ainsi, les Gouvernements de nos pays respectifs, la société civile, les organisations internationales, et les communautés locales doivent travailler en rangs serrés. Ce Forum doit être compris comme une plateforme où nos voix doivent s’unir pour identifier des solutions concrètes, partager les meilleures pratiques, et surtout, bâtir des ponts solides et indestructibles entre nos peuples et nos cultures en vue de réaffirmer nos idéaux de paix », a indiqué Abasse OLOSSOUMARE, directeur de cabinet du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique.
Fulgence ZENETH, Chef par intérim de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel a salué les efforts du gouvernement béninois pour l’organisation effective du forum. Il n’a pas manqué de relever la limite des réponses militaire et sécuritaire face aux graves et complexes défis que posent le terrorisme, les réseaux criminels et de trafics, les luttes et conflits intracommunautaires, les changements anticonstitutionnels de gouvernement, qui ont pour conséquences, des déplacements des populations, la dégradation des infrastructures de base. Selon lui, toutes ces raisons justifient l’engagement de l’Union Africaine à réunir les acteurs confessionnels et de la société civile afin de trouver les voies et moyens qui permettent d’endiguer le phénomène.
Albérique HOUNDJO Br/Borgou-Alibori
