Le Mouvement d’action des jeunes du Bénin (Maj) a commémoré, lundi 12 août 2024, la Journée internationale de la jeunesse. L’événement coïncide avec les 20 ans du Maj. A la suite d’un Camp Forum qui a réuni 500 jeunes du 09 au 13 août à Ouidah, un déjeuner plaidoyer a été organisé par l’Association béninoise de la promotion de la famille, avec le soutien de l’Agence belge de développement (Enabel).
Les jeunes engagés pour la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) ». Tel est le thème retenu cette année pour la célébration de la Journée internationale de la jeunesse. Ce thème cadre bien avec les objectifs du Programme d’appui à la santé sexuelle et reproductive et à l’information sanitaire (P@SRIS), mis en œuvre par l’Agence belge de développement (Enabel). Raison pour laquelle elle n’a pas marchandé son soutien à l’Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) dans l’organisation du Camp Forum national du Mouvement d’action des jeunes du Bénin (Maj).
Aux dires de Elodie Allabi, Intervention Officer Education, Redevabilité et Gouvernance à Enabel, il y a eu, lors de ce Camp Forum à Ouidah, plusieurs ateliers thématiques pour donner plus d’informations aux jeunes sur les Violences basées sur le genre, renforcer la conscience des jeunes, les outiller sur comment ils pourront se défendre en cas de Vbg. Il y a eu ensuite des ateliers thématiques sur la confiance de soi, l’estime de soi pour les adolescents et jeunes, la digitalisation. Enabel a mobilisé 50 jeunes, venus du Couffo et de l’Atlantique. « A part ce grand Camp Forum, Enabel continue jusqu’au 15 août les mini-camps au niveau des centres Majics à Kpomassè, Toffo et dans le Couffo », a laissé entendre Elodie Allabi.
Au déjeuner de plaidoyer, la présidente du Conseil d’administration du Maj, Joliane Attolou, a souligné que les Vbg constituent un défi mondial qu’on ne peut plus ignorer. « En tant que jeunes, il est de notre devoir de nous lever contre ces injustices, faire entendre nos voix et agir pour mettre fin à ces violences qui touchent des millions de personnes, en particulier les femmes et les filles », laisse-t-elle entendre. Elle a félicité les jeunes dont les actions, les campagnes de sensibilisation et plaidoyers ont déjà eu un impact considérable.
« Depuis deux décennies, le Maj a montré un dévouement exemplaire à défendre les droits humains, à promouvoir l’égalité des sexes et à lutter contre toutes les formes de violence. Aujourd’hui, il continue de tracer la voie en inspirant une nouvelle génération de jeunes leaders à s’élever contre les violences basées sur le genre », reconnait la présidente du Conseil d’administration de l’Abpf, Olive Fleur Oussougoe.
La représentante du Préfet de l’Atlantique s’engage à soutenir toutes les initiatives qui visent à mettre fin aux Vbg et à protéger les droits des femmes, des filles et des personnes vulnérables.
Pour Rogatien Akouakou, maire de Tori-Bossito et président de l’Association des maires de l’Atlantique et du Littoral (Acal), la Journée internationale de la jeunesse permet d’attirer l’attention sur les difficultés des jeunes et mettre en lumière leurs actions en faveur d’un monde meilleur.
Quant à la présidente de l’Inf, Me Huguette Bokpè Gnacadja, elle a invité les jeunes à ne pas se laisser gouverner par les Réseaux sociaux.
