L’Ong Environnemental Health and Solidarity (EHS) avec l’appui financier de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a organisé une journée de mise en terre de plants à l’Université de Parakou (Up), le vendredi 2 août 2024. La mise en terre de plants a été couplée avec une séance de sensibilisation sur l’importance de l’arbre pour l’environnement et l’homme.
Faire de l’université de Parakou, un campus plus vert. Tel est l’objectif de l’activité de mis en terre de plants de l’Ong Environnemental Health and Solidarity (EHS) avec le soutien financier de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).
«Importance de l’arbre dans la préservation de l’environnement et la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques». Tel a été le thème de cette journée.
Développé par Djimos Leha, le présentateur a expliqué que trois espèces autochtones et locales ont été mises en terre tout au long de la voie pavée en face de l’amphi 1000. Il s’agit notamment du néré, du cocotier et du karité. Pour lui, ces espèces végétales subissent sans cesse une pression anthropique alors qu’elles jouent un rôle prépondérant dans la préservation de l’environnement, la sécurité alimentaire sans oublier leurs potentiels socio-économique, culturel et cultuel. «Nous avons choisi l’Université de Parakou, afin d’inciter les universitaires à intégrer davantage ces essences dans les programmes de recherches pour leur conservation. Aussi, c’est un moyen de sensibiliser et d’amener toute la communauté universitaire, surtout les plus jeunes étudiants à mieux découvrir ces essences de nos écosystèmes», a indiqué le communicateur. Il a remercié les autorités universitaires notamment celles rectorales et l’Auf pour leurs soutiens.
Urbain Djossou, coach-formateur et consultant en employabilité à l’Auf à l’Université de Parakou a salué l’initiative de l’Ong Ehs. «J’ai beaucoup apprécié cette initiative de l’Ong Ehs et je souhaite qu’elle soit perpétuelle et renouvelée afin qu’elle puisse impacter positivement l’environnement et les universitaires », s’est-il réjoui.
Pour Amadou Chabi Zimé, chef service assainissement, cadre de vie et sécurité de l’Université de Parakou, c’est une initiative à saluer. «Cette Ong, à travers ces jeunes qui sont en train de travailler constituent les regroupements qu’on veut voir fleurir à l’Université de Parakou. Je crois que leur appui est l’arme sur laquelle nous comptons souvent pour mieux assainir notre cadre de vie et pour un campus plus vert», a-t-il indiqué. Il a rassuré les responsables de l’Ong de l’entretien des plants qui ont été mis en terre.
Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)