Il a une lourde mission, celle de faire la promotion du jeu de balle au Tambourin en Afrique, une discipline sportive peu connue du public. Dans cette interview, Jean Louis Gnidokponou, président de la Région Afrique du jeu de balle au Tambourin dévoile ses ambitions pour atteindre ses objectifs.

Quel est votre cahier de charges à la tête de la Région Afrique du jeu de balle au Tambourin?

L’Afrique est un continent constitué de 54 pays et vierge en matière de pratique de cette discipline. La mission qui m’est assignée est claire et simple. Il s’agit de promouvoir et de  développer le sport tambourin dans toute l’Afrique en nous appuyant sur les athlètes et officiels techniques béninois, ceci avec l’accompagnement technique et matériel de la FIBAT.

Quelles sont les actions que vous comptez mener ou que vous aviez déjà menées dans ce sens ?

Vous comprenez que ce n’est pas une  mission facile que le bureau exécutif de la FIBAT nous a confiée. Promouvoir le sport tambourin dans 54 pays en nous appuyant sur les athlètes béninois, c’est monstrueux dans la mesure où au pays, la mayonnaise peine pour le moment à prendre malgré que nous ayons une dizaine de clubs. Donc, il faut suffisamment d’athlètes et de formateurs béninois bien outillés pour envoyer dans les autres pays.  Alors dès notre retour avec l’accompagnement de la fédération béninoise nous avons entrepris d’entrer en communication avec  les pays de la sous-région tels que le Burkina Faso, le Niger, le Togo, la Côte d’Ivoire le Sénégal, le Cap vert. Le Togo et la Côte d’Ivoire ont répondu favorablement et ont envoyé des athlètes et officiels pour se faire former.

La Région Afrique a envoyé des formateurs au Togo et en Côte d’Ivoire avec le soutien de la Fédération Béninoise du Jeu de Balle au Tambourin et la FIBAT. Nous continuons les négociations avec les autres pays cités plus haut et on étale nos tentacules vers le Maghreb.  Au Maroc, il y a un arbitre international du jeu de Balle au Tambourin qui est en France. Ce dernier a accepté de nous aider et a démarré  le travail dans son pays. Ce n’est pas facile vu que le matériel est rare en Afrique.  Mais nous essayons de conquérir petit à petit les autres pays. Ce qui est certains, le tambourin  n’est plus  forcément joué au Bénin seul, le Togo, la Côte d’Ivoire le Niger le Burkina Faso ont démarré. Et nous n’allons pas dormir sur ces pays  le Maroc a démarré au Nord, alors nous avons espoir.

Au-delà de ces actions, vous avez sans doute des ambitions personnelles pour cette discipline ?

Les ambitions personnelles vont toujours s’arrimer au cahier de charges de la discipline. Il s’agit de faire en sorte que d’ici l’horizon 2030 plusieurs pays africains puissent pratiquer cette discipline et notre objectif c’est de marquer notre présence dans les 54 nations africaines ; professionnaliser le sport tambourin et créer la Coupe d’Afrique des nations du jeu de Balle au Tambourin et les différentes coupes connexes telles que les compétitions des clubs, les Opens de tambourin, les coupes régionales, bref toutes les compétitions possibles pour l’épanouissement des athlètes et la promotion du sport tambourin. L’autre souhait est de faire installer au Bénin très prochainement  la fabrique de tambourin  matériel essentiel de ce sport pour desservir le continent  et voir comment étendre cette fabrique dans d’autres régions de l’Afrique

M.M.

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