Le cinquième dossier inscrit au rôle de la session criminelle du tribunal de première instance de première classe de Parakou a été examiné le vendredi 19 juillet 2024 par la cour de céans présidée par Bachirou Assouma Amadou, assisté de Zinflou Jaurès, Codjia Pierre, Boni Adam Mohamed et Djossou Jean de Dieu comme assesseurs tandis que le ministère public a été représenté par Ganiou Bodi.
Sept ans de réclusion criminelle et condamnation aux frais envers l’Etat. C’est le verdict qui a été rendu dans ce dossier de coups mortels qui opposait le ministère public au sieur Oumarou. La cour a rejeté l’excuse de provocation plaidée par le conseil de l’accusé.
Le sieur Oumarou a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure, affirmant qu’il s’était défendu des coups de bâton. Ibrahim, l’oncle paternel de la victime Bio, et son frère aîné ont comparu en déclarant qu’ils ne se constituaient pas partie civile.
Oumarou, détenu depuis le 16 novembre 2016, a comparu pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
Résumé des faits
Les faits remontent au 12 novembre 2016, à Bonrou, arrondissement de Sontou, commune de Pèrèrè dans le département du Borgou. Ce jour-là, une bagarre avait éclaté entre lui et feu Bio, accompagné de deux amis, Bio et Bouka. Les trois hommes avaient frappé Oumarou avec des bâtons devant la boutique de son père. En réaction, Oumarou avait poignardé Bio dans le dos avec un poignard. Bio, transporté d’urgence à l’hôpital de Nikki, est décédé le lendemain, le 13 novembre 2016.
.Albérique HOUNDJO (Br Borgou/Alibori)