Une réunion virtuelle est projetée pour le 19 juillet 2024 par l’Alliance d’action contre l’anémie pour évoquer des données probantes sur l’anémie notamment des efforts de réduction de l’anémie en Afrique.
Selon les statistiques officielles, dans la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), l’anémie touche environ 60 % des enfants (6 à 59 mois) ; 46 % des femmes enceintes et 40 % des femmes (15-49 ans). Selon l’Oms, l’anémie est une affection causée par de nombreux facteurs, qui peuvent être classés en deux catégories : nutritionnelles et non nutritionnelles.
“Les carences en fer et autres nutriments constituent la plupart des causes nutritionnelles et les infections (par exemple, le paludisme, les helminthes et autres), l’inflammation, la perte de sang due à des affections gynécologiques et obstétricales et les troubles sanguins génétiques entrent dans la catégorie des causes non nutritionnelles. Les progrès dans la réduction de l’anémie sont au point mort, car les programmes se sont généralement concentrés uniquement sur la lutte contre l’anémie due à une carence nutritionnelle en fer, sans s’attaquer de manière adéquate aux autres causes contributives.
La recherche sur la biologie, l’évaluation et les interventions efficaces pour lutter contre l’anémie a été plus rapide que leur adoption appropriée dans les programmes. La prévention et le contrôle de l’anémie nécessitent de comprendre les causes de l’anémie dans chaque contexte et d’élaborer des programmes complets pour s’attaquer à ces causes spécifiques au contexte. Les gouvernements et les organismes donateurs ont fait d’importants investissements pour réduire l’anémie. Malgré des décennies de recherche mondiale sur sa prévalence, ses causes et ses conséquences, il reste un problème de santé publique urgent.
En mai 2023, l’Organisation mondiale de la Santé a lancé Accélérer la réduction de l’anémie : un cadre d’action global, qui recommande une action urgente et coordonnée dans tous les secteurs, tels que l’alimentation et l’agriculture, l’environnement, l’éducation et la protection sociale, et souligne l’importance d’adopter une approche globale dans le contexte plus large de la promotion de l’égalité des sexes, de l’autonomisation des femmes et des filles, une plus grande équité, l’éradication de la pauvreté, une croissance économique inclusive et la protection des droits de l’homme.
En outre, l’OMS et l’UNICEF ont créé l’ Alliance d’action contre l’anémie afin d’accélérer et de coordonner les efforts visant à réduire l’anémie, notamment par la mise en œuvre du cadre global“ informe l’Organisation mondiale de la santé.
A.B