Au Niger, l’armée a communiqué, samedi soir, quelques jours après l’évasion de détenus de la prison de haute sécurité de Koutoukalé, située à une cinquantaine de kilomètres de Niamey, dans la région de Tillabéri sous état d’urgence depuis plusieurs années. Prison dans laquelle sont notamment incarcérés des jihadistes. « Une grande partie » des fugitifs ont été appréhendés, affirme l’armée. Les opérations de ratissage se poursuivent pour retrouver les autres.

Pas de chiffre officiel précis, quelques jours après la mutinerie jeudi en début d’après-midi au cours de laquelle des détenus se sont évadés de la prison de haute sécurité de Koutoukalé au Niger où sont détenus des prisonniers considérés comme très dangereux, notamment des combattants islamistes ayant des liens avec al-Qaïda et le groupe État islamique.

Plusieurs dizaines, selon l’armée, qui affirme avoir appréhendé une « grande partie des fugitifs », sans plus de précisions. Trois personnes, présentées comme des terroristes armés, ont été tuées. Et trois fusils ont été saisis.

Des opérations de ratissage sont en cours, aériennes et terrestres… La zone riveraine du fleuve Niger est bouclée pour retrouver les détenus qui manquent encore à l’appel. Hier, dimanche, au matin, des sources judiciaires avançaient le chiffre de 200.

Depuis jeudi, un couvre feu est aussi en vigueur sur tout le territoire de la commune de Tilabéri, qui est la principale zone insurrectionnelle, située dans la région dite des « trois frontières ». Piétons, deux roues et véhicules ne peuvent plus circuler à partir de 21h. Dans son dernier bulletin des opérations, l’armée appelle les populations à la vigilance et demande à toute personne ayant des informations de se rapprocher des forces de l’ordre.

La prison de Koutoukalé a connu deux attaques, en 2016 et en 2019, toutes deux repoussées par les forces de sécurité.

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