Le Festival du Gala Culturel de l’indépendance est un événement annuel promu par l’entrepreneur culturel Gilbert Akueson. Il s’agit d’une initiative qui célèbre la richesse culturelle et patrimoniale du Bénin en parallèle avec la fête de l’indépendance. Chaque année donc, Gilbert Akueson et son équipe font de Calavi, le carrefour de la belle ambiance à arôme culturel.
Pour le compte de cette année, le Festival se tient du Lundi 29 juillet au Dimanche 04 Août 2024 dans la commune d’Abomey-Calavi, précisément à la maison des jeunes. « À travers cet événement, nous mettons l’accent sur nos rythmes traditionnels, nos danses et autres patrimoines culturels.
En dehors de cela, il y a tout un mélange de jeux que nous mettons en place pour agrémenter la fête. Nous faisons également la promotion de nos œuvres d’arts. En tous cas, nous faisons de sorte qu’il y ait spectacle tous les jours » souligne le promoteur avant d’ajouter que cette édition sera marquée par deux activités phares à savoir : la grande caravane qui va sillonner les agglomérations de la commune d’Abomey-Calavi et puis la soirée de Gala qui viendra couronner en beauté toute la fête qui va durer environ une semaine.
Dans le cadre de tout ceci, un concours de beauté dénommé Miss ‘’Gbèvivi’’ et le conte, bénéficieront d’un plateau autour duquel seront rassemblés les jeunes et la population pour vivre un moment inoubliable. Ces filles qui vont prendre part à cette compétition selon le promoteur, doivent savoir dire leurs panégyriques claniques, savoir préparer à manger. Conditions primordiales pour prétendre être miss ‘’Gbèvivi’’. Une manière pour les organisateurs de mettre véritablement en valeur la beauté de la femme.
Les lauréates de ce challenge gagneront des lots comme les motos dames communément appelées ‘’Djènana’’, des écrans plasma et plein d’autres choses. Dans le cadre de cette fête, même les personnes en situation de handicap ont aussi leur place. Elles prendront aussi d’assaut la scène pour faire des démonstrations et laisser découvrir leur savoir-faire en termes d’arts. Sur la liste des patrimoines à mettre en valeur, on peut citer : le masque Zangbéto, le Gagalolo, la danse Yaoitcha ou la danse du feu, le Guèlèdè qui sera aligné sur une très bonne distance et les danses identitaires, le Sakpata, les Bourians etc.
« J’avoue que c’est toute une fête que nous organisons et les participants eux-mêmes comprendront que ce festival a pris une autre dimension. Il y aura un volet intellectuel de la manifestation qui sera consacré aux conférences-débats qui seront animées par des universitaires qui sont dans le domaine. Et ce sera sur le thème : « Ma culture, mon identité ». Les festivaliers seront également instruits sur les réalités du Fa. Gilbert Akueson est le délégué général du festival et le président de l’association ‘’Tonassé’’.
Teddy GANDIGBE
