Pendant la dernière tournée de reddition de compte, le ministre des sports Benoît Dato a fait la promesse de faire découvrir la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé (Gdiz) aux populations du Couffo. Promesse tenue, ils étaient des dizaines, venus de tous les arrondissements du département du Couffo ce vendredi 28 juin 2024, pour se nourrir de l’expérience de ce projet innovant.

Chose promise, chose due, le ministre des sports s’est acquitté du devoir de faire découvrir aux populations du Couffo, les merveilles de la Gdiz. Ce vendredi, c’est avec joie et enthousiasme que les visiteurs ont pris d’assaut les lieux. Situant le cadre de la visite, Benoît Dato a fait savoir que lors des dernières redditions de compte aux populations du Couffo, il a senti le besoin de montrer toute l’envergure du projet de développement mis en place par le Chef de l’État à la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé. Selon les propos du ministre, cette sortie est motivée par la volonté des populations, de découvrir par elles-mêmes, ce qui se fait et de ne plus se faire raconter l’histoire. « C’est avec joie et beaucoup d’émotions et de plaisir qu’aujourd’hui, je reçois cette population venue de tous les arrondissements du Couffo », s’est-il exclamé.

L’objectif selon le ministre est de « montrer aux populations, qu’aucun pays ne peut se développer sans l’industrialisation et sans la transformation locale des matières premières ».

Il a fini en appelant les visiteurs à répandre cette bonne nouvelle aux autres qui n’ont pu faire le déplacement.

Selon les explications du Directeur général adjoint, la Gdiz est une Zone Industrielle intégrée installée sur 1640 hectares (ha), et axée sur la création de florissantes chaines de valeur allant de l’approvisionnement en matières premières, la transformation des ressources à l’exportation de produits finis. L’objectif est de créer 300 000 emplois à terme. À en croire Faki Adjé, les unités de transformation déjà fonctionnelles concernent la noix de cajou, le coton, le soja et des unités de production pharmaceutiques, de production d’emballages et d’assemblage de motos électriques.

L’appel du ministre a trouvé écho au sein des visiteurs. Guillot Mètchéhoungbé, l’un d’entre eux, émerveillé par les découvertes s’est engagé à porter la nouvelle aux autres qui n’ont pu faire le déplacement.

Entre le vrombissement des machines et la concentration des ouvriers au travail, les populations du Couffo ont pu découvrir toute l’organisation mise en place pour l’exploitation et le développement de la Zone.

Thomas AZANMASSO

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