La semaine dernière n’était pas de tout repos pour l’association « Terre fraternelle » de la congrégation française des fils de la charité. Une forte délégation de cette organisation, conduite par le Père Georges OUENSAVI, Curé des Paroisses St-Yves et St-Lucien/L’Emmanuel de la Courneuve en région parisienne, était aux côtés de certaines couches défavorisées au Bénin.
L’association a en effet démontré sa générosité une fois encore. L’objectif est de soulager la peine de certaines populations. Ainsi, le jeudi 06 juin 2024, c’est la maternité des Sœurs de l’Assomption qui a accueilli cette délégation à Zogbodomey. Le Père Georges OUENSAVI, Irina, Jean François, Angela, Margaux et Ghislaine ont offert à ce centre de santé une enveloppe financière qui permettra de construire une buanderie, de faire une nouvelle table d’accouchement et d’acheter un nouvel aspirateur des nouveaux nés. Un geste que les responsables de ladite maternité ont salué en remerciant les donateurs. Dans la même journée, « Terre fraternelle » s’est rendue à Sagon, Commune de Ouinhi dans le département du Zou pour une mission humanitaire. C’est le collège de la localité qui a accueilli le Père Georges OUENSAVI et les autres membres de la délégation. Ils y ont rencontré le corps professoral, les élèves ainsi que les parents d’élèves.
L’association qui y a construit depuis plusieurs années un laboratoire, un joyau dans la région Agonlin, s’y est rendue cette fois-ci pour aider le collège à résoudre entre autres un problème de fuite d’eau. « Le Ceg Sagon n’oubliera jamais les multiples actions de développement dont vous êtes le socle et la pierre angulaire », a déclaré le Directeur du Ceg Sagon pour exprimer sa reconnaissance. Le mercredi 05 juin 2024, l’association était à l’orphelinat des missionnaires de la Charité de mère Térésa à Sainte Rita (Cotonou) et a visité la cité lacustre de Ganvié. C’est avec un sentiment de mission accomplie que « Terre fraternelle » retourne ce jour en France en attendant de concevoir de nouvelles solutions pour les couches vulnérables au Bénin.
M.M