Le monde enseignant de la commune de Parakou est en deuil. Notamment le corps des Aspirants aux métiers d’enseignants (AME). Théodore Agbangla, instituteur à l’école primaire publique Dabou dans le 3ème arrondissement, s’est donné la mort par pendaison dans la soirée du mardi 4 juin 2024.

Avant de se donner la mort, l’enseignant, a laissé un message à sa femme.  Il est père d’un enfant. Il a également laissé un message sur le réseau social Facebook pour ses amis internautes.

 

Les raisons plausibles de la mort de Théodore Agbangla

Selon le site d’informations LibreInfo, une lettre a été retrouvée dans les effets du regretté. Cette lettre lève un coin de voile sur les probables raisons de sa décision de se suicider. Il s’agirait d’un problème spirituel. Dans la lettre, on peut lire en substance ce qui suit :  »Ces derniers mois, je ne suis plus moi-même. Je suis persécuté presque toutes les nuits à travers des rêves bizarres et cauchemars : ce qui se réalise une fois à mon réveil. Chaque instant, j’entends un appel au suicide. J’ai résisté du mieux que je peux. Mais à présent, j’ai perdu la foi et l’espoir. Personne ne croit à tout ce que je dis afin de pouvoir me venir en aide. Personne ne me comprenait. Et maintenant le mal a pris contrôle de moi. Après ma mort, de grâce, gardez vos critiques et vos belles paroles à mon sujet car lorsque j’avais le plus besoin de vous, vous étiez absents. Mais où que je sois, passez leur ce message : ma mort n’est pas naturelle et tous ceux qui ont contribué à ma perte brusque, je les hanterai nuit et jour jusqu’au point où ils se dévoileront. Je reviendrai bientôt. Théodore Gbègnimoan Agbangla je suis… »

Voici l’intégralité de la lettre qu’il a laissée à sa femme

Hessou Bérengère, si tu vois cette publication sur ton profil, sache que le vin est tiré. Sache que le père de ton enfant a commencé le grand voyage sans destination. Sache que Théodore Agbangla t’aime et t’aimera toujours où qu’il soit. N’oublie pas les dernières paroles que je t’ai dites le dimanche dernier. Et n’oublie pas que toutes tes promesses que tu m’as faites s’exauceront. Je ne peux vivre sans toi mais tu ne me crois pas.

A présent, je suis parti pour toujours mais je serai toujours présent à chaque instant de ta vie. Si tu reçois cette publication, sache qu’il est trop tard.

S’il te plaît, INFORME MA GRANDE SŒUR (maman Styve) de venir aujourd’hui même récupérer mon corps à la maison sans tarder avant que je ne me décompose.

S’il te plaît INFORME la pour l’amour de Dieu. N’essayez même pas de me joindre, parce que je ne suis plus de ce monde.

Bérengère Hessou, n’oublie pas que Théodore Agbangla t’a aimé jusqu’à son déclin.

Une fois encore, je te demande d’appeler ma grande SŒUR  pour qu’elle vienne chercher mon corps.

Je t’aime.

Les paroles d’un désespéré.

 

Théodore Agbangla

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