Dans l’optique de lutter efficacement contre les violences faites aux femmes et mieux s’assurer de la promotion et de la protection de la femme, l’Institut national de la femme (Inf) étend ses tentacules. Ainsi, il a été procédé vendredi dernier à l’installation des points focaux et antennes départementales de l’Inf. La cérémonie d’installation officielle s’est déroulée dans les locaux de la mairie de Cotonou…

L’Institut national de la femme (Inf) pourra désormais s’appuyer sur des relais stratégiques pour une protection intégrale des femmes au Bénin. A travers l’installation officielle des antennes départementales et points focaux, l’Institut entend renforcer son action pour la promotion et la protection de la femme dans tous les secteurs d’activités et sur toute l’étendue du territoire béninois. Il est donc question de mettre fin à la banalisation de la violence à l’endroit des femmes et les accompagner à s’épanouir et s’autonomiser dans la mesure du possible.

Selon le quotidien du service public, l’Inf peut compter sur des relais dans les chefs-lieux de département, les communes, au sein des centres de promotion sociale en pleine mutation vers des guichets uniques de protection sociale, dans les ministères et leurs structures sous tutelle et dans les institutions de la République. Dans son intervention, la présidente de l’Inf, Huguette Bokpè Gnacadja a témoigné de la crédibilité du processus de sélection avant d’exhorter les mandataires à travailler à la prévention des violences, la protection des plaignantes, la répression des auteurs, la restauration et la stabilisation pour les survivantes. Et de rappeler qu’il leur revient désormais de rassurer les femmes victimes, souvent réticentes à porter plainte, par des propositions concrètes de protection, de défense, de soutien psychologique et en cas de besoin, d’orientation vers l’autonomisation financière. Très ravie de la démarche et des efforts consentis en faveur de la promotion et de la protection de la femme au Bénin, la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé a reconnu le mérite des responsables de l’Inf avant de s’acquitter d’un devoir de reconnaissance à l’endroit des partenaires techniques et financiers engagés dans cette lutte.

A l’en croire, grâce aux actions entreprises, la lutte contre les discriminations négatives et violences à l’endroit des filles et des femmes est passée du discours à la réalité. Selon l’autorité ministérielle, les dénonciations, les poursuites judiciaires contre les auteurs et la prise en charge des victimes en sont les résultats palpables. Elle a également exhorté les mandataires à assurer une bonne remontée des informations en vue de la prise en charge holistique des victimes.

Quant à la secrétaire exécutive de l’Inf, Flore Djinou, elle a précisé que le choix des points focaux s’est fait de sorte à avoir une représentativité de la diversité des couches et catégories socioprofessionnelles, en tenant compte des réalités culturelles et linguistiques. Selon le quotidien du service public, elles joueront désormais d’une part le rôle de point focal dans les ministères et autres organisations et d’autre part, celui de chef d’antenne départementale.

A.B

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