Par le truchement d’un entretien réalisé avec l’américain d’origine togolaise, Breakwald Degoh, la question relative à l’attribution de la nationalité béninoise à toute personne ayant une ascendance africaine est passée à la loupe. Le promoteur culturel salue la vision et la politique culturelles du Chef de l’Etat béninois en mettant l’accent sur le fait que cette décision est une première en Afrique francophone. Pour le conseiller en relation publique, c’est une simple manière pour le président Patrice Talon d’écrire de fort belle manière l’histoire de l’Afrique.

Puisque le Bénin, à travers cet acte, vient donc de s’inscrire sur la liste des tout premiers pays en Afrique francophone à naturaliser les Afro-descendants. « Cette décision donne corps à un sentiment d’appartenance qui ne dit pas son nom. Voilà une belle manière de permettre pour les descendants africains de renouer avec leur terre d’origine. Et il est important de vous rappeler aussi que nous sommes aussi sur le même projet qui consiste à ramener tous les Afro-descendants en Afrique. Et là-dessus, nous avons déjà bouclé la première phase terminale technique. En effet, depuis quelques années la fondation ‘’Story by Root, the ancestral call’’ qui est l’une de mes structures basées aux Etats-Unis, travaille d’arrache-pied avec une équipe dynamique sur le projet panafricain dénommé ‘’Story by root Afrique village’’.  L’initiative a pour but de construire un village de retour pour les Afro-descendants dans plusieurs Etats côtiers d’Afrique. Ainsi, la réalité de la porte du retour sera concrètement effective.

Et c’est déjà avec beaucoup d’émotion que nous remarquons les sites sur lesquels se trouve déjà la porte du non-retour comme au Sénégal, au Ghana et au Bénin. Pourquoi pas la porte du retour ? » s’interroge l’entrepreneur culturel avant de faire savoir qu’il est du devoir des fils et filles du continent africain de faire le nécessaire pour dignement accueillir les descendants des ancêtres déportés, les installer et les célébrer.    Aussi va-t-il faire remarquer que si la porte du retour était construite, ce sera même là que va se célébrer les Vodun Days. Puisqu’à l’en croire, la porte du non-retour est censée être un monument dressé pour le recueillement au sujet des douleurs essuyées par les ancêtres déportés. « On ne peut pas se réjouir là où les larmes et le sang ont coulé. Ce sera une déshumanisation atroce des fils et filles d’Afrique » va-t-il mentionner.

Teddy GANDIGBE

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