La Commission de la CEDEAO a accueilli la 7ème et dernière réunion du comité de pilotage du projet EPSAO.
La Commission de la CEDEAO a accueilli la 7ème et dernière réunion du Comité de pilotage du Projet de soutien à la paix, à la sécurité et à la gouvernance de la CEDEAO – EPSAO le 24 mai 2024. La réunion visait à partager les résultats de l’évaluation finale du projet, à présenter les réalisations de la mise en œuvre et les recommandations, ainsi qu’à définir les prochaines étapes du projet de soutien de l’UE à la CEDEAO en matière de paix, de sécurité et de gouver-nance ((projet EPSG).) prévu pour débuter en août 2024.
Plusieurs représentants de la Commission de la CEDEAO, de la Délégation de l’Union Euro-péenne au Nigeria, de la GIZ et diverses organisations de la société civile ont assisté à l’événe-ment.
Mme Céline Lhoste, chef de la section de coopération régionale de la délégation de l’UE au Nige-ria et à la CEDEAO, a exprimé sa gratitude à la Commission de la CEDEAO pour avoir accueilli la dernière réunion du comité de pilotage du projet EPSAO. Elle a souligné les efforts de la CE-DEAO à travers le projet EPSAO pour aider les États membres à renforcer les mécanismes de promotion et de maintien de la paix et de la stabilité et a rappelé les menaces et les défis sécuri-taires auxquels la région est confrontée, tels que le terrorisme, le recul démocratique, les con-flits armés et la violence électorale, auxquels les parties prenantes doivent faire face collecti-vement.
Le Dr Sintiki Tarfa Ugbe, Directeur des affaires humanitaires et sociales de la Commission de la CEDEAO, a exprimé sa gratitude à l’Union Européenne et à la République fédérale d’Allemagne pour leurs efforts visant à améliorer l’architecture de sécurité et les opérations de paix dans la région de la CEDEAO par le biais du projet EPSAO. Grâce au programme EPSAO, un soutien substantiel a été apporté à la CEDEAO pour renforcer sa capacité à prévenir et à gérer les con-flits. Elle a également noté que certaines initiatives et certains processus se poursuivraient dans la phase suivante avec le projet EPSG, qui a été validé lors de la réunion du comité technique de la semaine précédente.
Le programme EPSAO, mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusam-menarbeit (GIZ), cofinancé par l’Union Européenne (UE) et le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), est opérationnel depuis février 2019. Le programme se concentre sur le renforcement de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale. Les parties prenantes actives dans cette mesure de soutien comprennent la Force en attente de la CEDEAO, le Réseau des femmes médiatrices (FEMWISE), les Centres nationaux d’alerte précoce et de mécanisme de réponse rapide, le Réseau des commissions électorales de la CEDEAO (ECONEC), et diverses organisations de la société civile.
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A propos de la CEDEAO
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été créée le 28 mai 1975 à Lagos, au Nigeria, suite à la signature du Traité instituant l’organisation par 15 Chefs d’État et de gouvernement ouest-africains. La région de la CEDEAO s’étend sur une superficie de 5,2 millions de kilomètres carrés, et regroupe les États membres suivants : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.
Considérée comme l’un des piliers de la Communauté économique africaine, la CEDEAO a été créée dans l’objectif de promouvoir la coopération et l’intégration, dans la perspective d’une union économique de l’Afrique de l’Ouest en vue d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroitre la stabilité économique, de renforcer les relations entre les États membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.
En 2007, le Secrétariat de la CEDEAO a été transformé en une Commission dirigée par un Président, assisté d’un Vice-président et de cinq Commissaires ; des technocrates expérimentés qui sont chargés d’assurer le leadership, dans le cadre de cette nouvelle orientation. Au titre du processus de réforme, la CEDEAO met en œuvre des pro-grammes d’importance critique et stratégique, qui visent à favoriser le renforcement de la cohésion et l’élimination progressive des obstacles à l’intégration effective de la sous-région. Ainsi, les 300 millions de citoyens de la Com-munauté pourront finalement s’approprier la nouvelle Vision – celle du passage d’une CEDEAO des Etats à une « CEDEAO des Peuples : Paix et prospérité pour tous » à l’horizon 2050.
