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Rencontre gouvernement-syndicats : Ce qu’il faut retenir

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Les secrétaires généraux des confédérations et centrales syndicales représentatives des travailleurs ont été conviés vendredi, 24 mai 2024 aux travaux de la première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives au titre de l’année 2024. Que retenir des conclusions de cette nouvelle séance d’échanges entre le gouvernement et les leaders syndicaux ?

 

Quatre points sont inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre du gouvernement avec les secrétaires généraux des confédérations syndicales. Il s’agit de la cherté de la vie ; l’examen des doléances sectorielles ; la présentation du projet Arch et les questions diverses. Une séance d’échanges initiée dans le cadre de la première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives au titre de l’année 2024.

La session qui s’est déroulée dans à la salle des fêtes des Tours Administratives a été marquée par la présence de plusieurs ministres, des représentants des organisations patronales. S’adressant aux syndicalistes, le ministre d’Etat, chargé du développement et de la  coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané s’est réjoui des retombées des travaux des sessions ordinaires et extraordinaires de la commission en 2023 notamment le reversement de 8 353 enseignants Agents contractuels de droit public de l’Etat (Acdpe) admis à l’évaluation diagnostique, en fonctionnaires de l’État ; la correction de la disparité salariale au profit de 4 805 Agents contractuels de droit public de l’État (Acdpe) de la branche paramédicale ; la finalisation des travaux de reversement des agents occasionnels en Ace par le reversement de 573 agents occasionnels restés au service de l’État sans contrat, avant 2016 ; la régularisation de la  situation administrative de 41 agents de santé intervenant à l’Institut national médico-sanitaire (INMeS) et à l’Institut de formation en soins infirmiers et obstétricaux (Ifsio) ; la régularisation de la situation administrative de 31 agents de l’État titulaires du doctorat intervenant dans les universités publiques du Bénin ; l’autorisation de l’application au profit des agents des collectivités territoriales décentralisées, des mesures relatives à la revalorisation de 3% de l’indice de traitement à compter du 1er décembre 2022 et l’institution de sursalaire pour compter du 1er janvier 2023.

“Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des Aspirants au métier d’enseignant (Ame), les résultats concernent l’extension à douze mois de la prise en charge de leur rémunération, à compter de l’année scolaire 2023-2024, l’octroi à ceux-ci d’une assurance-maladie, ainsi que d’une prime d’engagement pour service d’intérêt national d’un montant de vingt mille (20.000) FCFA par mois et par Ame, la gratuité des frais de scolarité pour leurs enfants et le bénéfice d’un congé de maternité pour les AME de sexe féminin ; la réintégration des 175 Aspirants suspendus en 2021, par leur ministère de tutelle et le reversement en agents contractuels de droit public de l’Etat (Acdpe), des Ame ayant totalisé trois (03) années d’ancienneté.

En outre, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de l’État en matière d’emploi, le Gouvernement a procédé au recrutement de 289 agents au profit des Ministères en charge de la Justice, des Finances et de la  Santé ; à la création entre avril 2023 et mars 2024, de 27 039 emplois. Par ailleurs, plusieurs concours sont en cours de préparation pour le recrutement de 1 200 agents dans les secteurs de la Santé, des Finances et de la Justice“ rapporte le site officiel du gouvernement. Concernant le premier point relatif à la cherté de la vie, le gouvernement a exposé les réels motifs qui ont trait à la conjoncture internationale installée depuis 2020, faite de plusieurs crises concomitantes avec son lot de conséquences sur les prix. “Le phénomène est donc planétaire avec des implications socio-économiques difficiles à maîtriser par les pays à économie fragile dont les ressources sont essentiellement fiscales.

La vie chère n’est donc pas l’apanage du Bénin. Cependant, le gouvernement n’est pas resté insensible à cette situation. En plus des mesures de soutien à la production pour entrainer une baisse des prix des produits agricoles sur les marchés, le gouvernement a pris la décision d’interdire temporairement l’exportation des céréales, tubercules et de leurs dérivées en république du Bénin. A préciser qu’à la cérémonie d’ouverture, les centrales et confédérations syndicales ont présenté au gouvernement, des motions de protestation contre les récentes marches interdites mais autorisées par la suite“ informe le site officiel du gouvernement.

A.B

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