L’artiste Louis Oké Agbo ouvre, vendredi 10 mai 2024, l’exposition de ses œuvres à l’institut français de Cotonou. Près d’une trentaine d’œuvres riches en couleurs qu’en subtilités techniques.
L’artiste peintre sculpteur et performeur Louis Oké Agbo était en exposition à la grande salle d’expo de l’institut français vendredi dernier. Il présente une série d’œuvres traitant des questions de l’identité et de l’africanité sous diverses dimensions. A travers une technique singulière de superposition des couleurs, il propose des photographies qui éblouissent les admirateurs des œuvres et les accrocs aux arts visuels. L’artiste a réussi à communiquer le souffle de l’émotion et la dose nécessaire d’enchantement à travers les différentes images qui présent une captivante mosaïque avec un fond très expressif. « C’est un artiste extrêmement engagé qui travaille avec la même rigueur, la même émotion et la même inspiration. Une inspiration extrêmement sensible » apprécie madame Bidou, la directrice déléguée de l’institut français du Bénin.
Dans les œuvres présentées au public, on se rend bien compte d’une puissance créative, dénotant de ce qu’un artiste a le droit d’être fou. Une folie qui s’exprime avec perfection sur les réalités tangibles qui partagent le quotidien du commun des mortels pour ne pas dire des africains en particulier. « Mon travail raconte des histoires qui me permettent de me positionner en tant qu’artiste. Il y a seulement quelques années que j’ai commencé par voir les choses autrement. Je vois deux en un trois en un quatre en un etc.
L’idée derrière c’est de valoriser l’humain. Parce que l’humain que nous sommes est oublié dans son environnement. Alors je me suis dit que pour se soigner, il faut que l’humain se superpose aux éléments de la vie pour voir le dégât qu’il provoque lui-même autour de lui. L’homme doit penser à se reconstruire et pour y arriver, il faut une sorte de déconnexion » laisse entrevoir l’artiste dans une brève explication au sujet de ses œuvres. Ce qui est tout à faire perceptible à travers la technique de miroir et de la déconstruction dont il a fait usage pour ressortir de façon surprenante cette harmonisation figurative.
Teddy GANDIGBE
