Bénin

“…avons-nous assisté le samedi 27 avril 2024, pour la première fois au Bénin depuis l’avènement de la démocratie, à l’arrestation et la molestation des secrétaires généraux de centrales et confédérations syndicales et de travailleurs n’ayant commis aucune infraction si ce n’est d’appeler à une marche pacifique de protestation pour laquelle les formalités administratives requises ont été régulièrement remplies.

Le comble, c’est que le même scénario a été répété le 1er mai, journée traditionnellement marquée par des manifestations publiques des travailleurs à travers le monde entier. Au total, soixante-quatorze (74) travailleurs et citoyens ont été arrêtés le 1er mai 2024. Malgré leur innocence et les multiples appels à la libération des organisations syndicales, politiques et de la société civile, quarante-deux (42) d’entre eux continuent d’être torturés mentalement par la police aux ordres du gouvernement. Une fois encore, la CSA-Bénin, la CGTB, l’UNSTB et la COSI-Bénin condamnent les dérives totalitaires du gouvernement et appellent à la libération immédiate et sans condition des quarante-deux (42) travailleurs encore gardés à vue…

Il n’est plus un secret au Bénin que la gouvernance depuis 2016 a toujours surfé sur la thérapie de la panique faite de menace d’emprisonnement de toutes voix discordantes“ lit-on dans la déclaration des confédérations syndicales. Elles rassurent, par ailleurs “qu’elles ont régulièrement rempli, depuis le 30 avril 2024, toutes les formalités afférentes à la marche pacifique de protestation prévue pour le samedi 11 mai 2024“. Les centrales et confédérations syndicales réitèrent leur détermination à aller au bout et de ne pas céder à la peur. (Lire la Déclaration)

A.B

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