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Journée internationale de la reconnaissance : La communauté Cadi en appui aux couches défavorisées (Don de vivres et de repas à près de 1000 personnes défavorisées à Aïtchédji)

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Avec le soutien de la Haute instance humanitaire, la communauté Cadi sous l’égide de l’Association universelle des aspirants au monde meilleur et de la Fédération mondiale pour le règne divin en collaboration avec l’Organisation mondiale de la charité et de la liberté, (OmchaLi) et ses alliés, a tenu samedi 06 avril 2024, la deuxième édition de la Journée internationale de la reconnaissance (Jirec).

Un festival de bienfaisance marqué par une séance de don de sang, de kits alimentaires, de repas et de livres d’impact. L’objectif général de ladite journée est la reconnaissance à Dieu au moyen de la bienfaisance, de la bientraitance et de la bienveillance. Dans l’enceinte de l’Ecole primaire publique (Epp) de Aïtchédji, elle était nombreuse, la population, à répondre à l’appel de leur bienfaiteur, Dr Tinikowa Dognon, président de l’OmchaLi et de toute son équipe.

Très tôt le matin de ce samedi, les fourneaux, marmites et autres ont été déplacés de leurs lieux habituels pour échouer dans la cour de l’Epp de Aïtchédji. Là, s’assemblaient déjà des bénéficiaires qui en cette Journée internationale de la reconnaissance ont d’abord eu droit à un petit déjeuner ‘’populaire’’ (bouillie), un grand déjeuner populaire (riz au gras, vanzou, atasi etc) préparés surplace par l’équipe de la communauté Cadi.  Mais avant le déjeuner, les personnes démunies de Aïtchédji et environs, préalablement recensées de concert avec le Conseil local, ont eu droit chacune, à un kit alimentaire composé de riz, des sachets de spaghetti et du maïs. Ce fut une journée d’émotion et de communion avec des pères et des mères de famille, des enfants et aussi des personnes du troisième âge qui n’ont point voulu se faire compter l’événement. Pendant ce temps, le camion de l’Agence nationale de la transfusion sanguine (Ants) disposé également dans la cour de l’école, recevaient ses donneurs de sang. Entre autres :  membres communauté Cadi, population riveraine et certains bénéficiaires.

De quoi réjouir le cœur de Kpadé Dotou, Secrétaire de l’Association des donneurs de sang du Bénin. A l’entendre, « C’est une très belle initiative. Ça vient nous soulager au niveau des banques de sang. Nous sommes en saison de pluie, c’est la période où les enfants ont plus besoin de sang parce qu’elle est propice au développement du paludisme. Nous remercions l’Omchali en collaboration avec l’Agence nationale de la transfusion sanguine (Ants) qui ont ensemble réfléchi à cette très belle initiative. Il faut dire que nous sommes entrés en communication avec cette organisation, il y a 3 mois où on a planifié cette activité et j’avoue que c’est déjà un succès pour nous parce que nous sommes déjà à 48 poches. Il n’est que 11h. J’ai l’assurance que nous allons dépasser les 48 ».

De la Jirec, entre reconnaissance et partage

Djibril Konaté est partenaire de l’Omchali. Selon ses propos, la Journée internationale de la reconnaissance (Jirec) est un événement pour rendre grâce à Dieu le créateur pour la vie qu’il nous a d’abord donnée, pour la santé ensuite. Ceci, en partageant de précieux moments d’amour, de fraternité avec les populations vulnérables. Et, ce sont celles du quartier Aïtchédji qui ont une fois de plus, retenu l’attention des bienfaiteurs. « A travers la Jirec, OmchaLi et ses alliés font la promotion des valeurs telles que : la charité, la reconnaissance à Dieu, l’entraide, la solidarité », va-t-il poursuivre. L’objectif global de la Jirec, va renchérir, Hamed Tangah, membre de l’OmchaLi, c’est la reconnaissance au moyen de la bienfaisance, de la bientraitance et de la bienveillance.

 Et, cet objectif global se décline en objectifs spécifiques, dont trois principalement. « Le premier objectif spécifique, c’est d’organiser des opérations caritatives spéciales en faveur des centres, des services, des structures, des personnes les plus démunies de nos sociétés… qui manquent du minimum vital. Le deuxième objectif spécifique, c’est de célébrer la connaissance vitale… Autrement dit, la connaissance qui nous rapproche de la source divine qui est l’incarnation de la sagesse, de l’intelligence et de la connaissance parfaite. Le troisième objectif spécifique, c’est une journée qui consiste à partager les repas, à partager les biens, à partager des livres de connaissance, des livres d’éveil aux populations en guise d’assistance de lutte contre la pauvreté, la faim, la nudité », dixit Hamed Tangah. Et, d’un membre OmchaLi à un autre, Israël Adeossi va souligner que, c’est d’ailleurs dans ce cadre-là, qu’au nombre des activités qui ont été menées, il y a eu la distribution de vêtements, la distribution de vivres et le partage des repas communautaires. « Et vous avez vu le matin une collecte de poches de sang, car nous savons à quel point c’est une denrée rare », fait-il savoir.

« Pour cette édition, une campagne de don de sang a été initiée par notre partenaire, la Haute instance humanitaire pour soutenir l’Agence nationale de la transfusion sanguine (Ants) dans son combat contre la pénurie de cette substance vitale. Nous nous réjouissons de ce que cette opération a suscité une mobilisation conséquente de nos partenaires et aussi des riverains », confie Djibril Konaté qui, au nom du Dr Tinikowa Dognon, des partenaires et membres de l’Organisation va reconnaître et saluer la franche collaboration et le dynamisme des membres du Conseil local du quartier Aïtchédji.

Notons qu’un match de football qui participe du brassage socio-culturel et qui a opposé les jeunes du quartier Aïtchédji aux membres de la communauté Cadi a mis fin aux activités de cette deuxième édition de la Jirec. Laquelle Jirec entre dans le cadre du programme mondial Elkien pour le salut, l’épanouissement, le développement et l’émergence des localités.

Ils ont dit :

Fidèle Houinsou, Conseiller municipal à la mairie d’Abomey-Calavi

« Nous sommes à l’Ecole primaire publique de Aïtchédji dans la commune d’Abomey-Calavi où se tient une activité de don de vivres cumulée à une séance de don de sang. Tout naturellement, mes impressions sont bonnes. Vous constatez déjà le sourire à mes lèvres. C’est une action sociale de don de vivres. D’abord, si je prends ce volet, c’est une activité très sociale et il y a un proverbe qui dit : heureux celui qui, a la fin de son séjour sur terre, ne possède que ce qu’il a offert aux autres. La charité c’est une vertu et tout le monde n’a pas la grâce d’être charitable. Donc, du coup, ceux qui ont un cœur sensible et qui pensent aux autres, je pense qu’il faut les saluer ; il faut les bénir. Vous voyez l’engouement de la population, des gens qui sont là depuis 7h… Ça prouve que les gens sont dans le besoin de ce minimum. Ce n’est pas la quantité, c’est le geste. Peut-être que ça va les aider pour aujourd’hui, demain et après-demain…Je suis très heureux de constater ce qui se fait là et ce n’est pas la première fois. Le 1er janvier dernier, nous avons vécu le même événement. Aujourd’hui, il y a un peu plus de monde ; nous bénissons les organisateurs, le pasteur et toute son équipe et prions Dieu de leur donner la force nécessaire pour continuer à faire ces œuvres humanitaires qui soulagent les populations et nous-mêmes conseillers locaux et communaux. Toute ma reconnaissance à l’organisation et ma prière est qu’elle ait le nécessaire pour continuer à impacter positivement cette population vulnérable qui en a besoin ».

Parfaite Lanmatchon, participante

 « Je suis contente. C’est depuis 2003, que j’ai commencé par donner de mon sang. Ce qui se passe en ce jour me réjouit. C’est un autre objectif qui m’a amenée sur le terrain et quand j’ai vu qu’on donnait aussi du sang, je l’ai fait. J’invite tous ceux qui hésitent encore, à le faire parce que quand on donne de son sang, ce sont des vies qu’on sauve.  Je reste convaincue que mon sang a déjà sauvé plusieurs vies. Je salue donc l’initiative et je félicite les organisateurs qui ont aussi fait des dons de vivres, de repas. Nombreuses sont ces familles qui éprouvent de difficultés à subvenir à leurs besoins alors qu’elles ont des enfants.  C’est une action de bienfaisance à saluer ».

Eugenie Ezin, participante

« C’est très bien. C’est une bonne initiative. Si l’organisation de bienfaisance peut le faire de temps en temps, surtout avec les temps qui courent, je pense que ce serait bien. Forcément, ça aide la population. Je souhaite que les prochaines fois, qu’il y ait plus de mobilisation de la population et que d’autres personnes, des Ong s’engagent dans la même logique ».

Cyrience Fifonsi KOUGNANDE

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