Il ne se passe pas une semaine où des actes d’insécurité ne s’enregistrent dans les 4 départements du Nord Bénin. Plusieurs communes du Septentrion de notre pays sont en proie à des attaques à mains armées et à des assassinats. Ce qui installe la psychose dans le rang des populations de cette partie du Bénin. De Tanguiéta à Malanville, les braquages, assassinats et attaques à mains armées font rage.
Rien que pour le premier trimestre de cette année 2024, les actes d’insécurité s’enregistrent presque quotidiennement. Le 31 Mars 2024, un aspirant au métier de l’enseignement (AME) a été égorgé à son domicile par des individus non encore identifiés. Des braquages mortels de conducteurs de taxis motos enregistrés dans la commune de Natitingou ont fini par amener le maire a donné l’alerte sur l’insécurité grandissante dans sa commune. Aussi, plusieurs attaques par des IANIS sont enregistrées à Djougou. Pendant ce temps, Péhunco et Kouandé ont également leur lot de braquages et autres attaques à mains armées. Les communes de Kandi, Gogounou et Banikoara ne sont pas non plus épargnées. Dans la nuit du 12 au 13 avril 2024, un homme a été tué à son domicile et du numéraire emporté. Il y a quelques semaines en arrière, c’est un jeune homme qui a été retrouvé mort, la tête brisée avec un moellon dans la commune de Banikoara.
La commune de Parakou se positionne comme le point culminant de l’insécurité dans le Septentrion. Plusieurs attaques à mains armées, braquages, cambriolages et autres actes d’insécurité sont de plus en plus récurrents à Parakou. Le dernier braquage en date est celui du dimanche 14 Avril 2024 au cours duquel, le conducteur de Taxi moto a été assassiné et sa moto emportée. Au regard de tous ces actes d’insécurité qui s’enregistrent depuis peu et qui font que les populations vivent avec la peur au ventre, la question qui se pose est de savoir si le Septentrion serait devenu un terreau fertile pour l’insécurité ?
Albérique HOUNDJO Br/Borgou-Alibori