Démarré le jeudi 4 avril 2024 à Cotonou, le Dialogue mondial des jeunes a connu son épilogue ce vendredi 5 avril. Après donc deux jours de travaux intenses teintés de perspectives de développement, les jeunes participants ont reçu, lors de la cérémonie de clôture, les gages nécessaires quant à la prise en compte de leurs recommandations dans les grandes sphères de décisions. 

Coup d’essai, coup de maître pour ce premier Dialogue mondial des jeunes, grâce à l’organisation parfaite du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), mais également aux Royaumes des Pays-Bas et du Danemark. Venus de plus de 130 pays du monde pour la circonstance, ces centaines de jeunes ont pendant ce Dialogue, qui coïncide avec le 30ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd), eu l’opportunité de faire toucher du doigt à la Communauté internationale fortement représentée, leurs perspectives et aspirations, pour un monde meilleur axé sur leur développement.

Au terme donc des travaux, la cérémonie de clôture, à l’instar de celle d’ouverture, a été caractérisée par plusieurs discours.  Pour les jeunes participants représentant  chaque région du monde, ils ont insisté sur la mise en œuvre de ces aspirations dans les programmes d’actions de la Cipd. En plus, ils n’ont pas occulté de mettre l’accent  sur un agenda clair et détaillé de prises de  mesures tout en plaçant les droits humains et leur respect au cœur du développement des États. Ce qui devrait aboutir, à les entendre, à de nouvelles offres et pactes envers cette jeunesse du monde, pour ce développement des États. « Droits, choix et dignité », ont-ils scandé avec tam-tams.

Pour la Directive exécutive de l’Unfpa, Docteur Natalia Kanem, l’organisme, sans nul doute, qui a compris l’enjeu et place les jeunes dans les projets de développement, travaillera sans relâche avec les États pour renforcer et les appuyer davantage dans le respect de leurs différents droits. Elle a ainsi invité ces jeunes à rester aussi mobilisés et focus pour faire face aux prochains défis de développement auxquels le monde fait face. Lesquels défis ne seront d’ailleurs pas relevés, dit-elle, sans une jeunesse engagée et déterminée à assurer une relève de qualité. Au nom du Ministre d’État chargé du plan et de la coordination de l’action gouvernementale Abdoulaye Bio Tchané, son Directeur Adjoint de Cabinet, en abondant dans le même sens que la Directrice exécutive de l’Unfpa, s’est dit heureux de constater que les débats au cours des deux jours de travaux ont tourné autour de thématiques importantes.

Toute chose qui va concourir, d’après donc  Yacoubou Amadou, à une société prospère, juste et équitable où les jeunes accèdent à un mieux-être véritable tout en jouissant pleinement de leurs droits. « On vous a entendu, on vous a compris. Vos commentaires et recommandations seront relayés dans tous les dialogues et réunions intérieurs et de haut niveau. Au regard des résultats satisfaisants obtenus au cour de ces deux jours, je reste convaincu que ce premier Dialogue mondial donne à la jeune génération, le renforcement de la confiance en soi, le patriotisme, l’espérance et la foi que nous pouvons y arriver avec de l’exigence, de la volonté et de l’engagement. Nous avons désormais donc le devoir d’être Ambassadeurs de vos débats », a-t-il promis au nom de son Ministre, tout en levant ainsi l’ancre.

J.G

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