ELECTIONS PROFESSIONNELLES  AU MESRS

DU 04 AVRIL 2024

SYNDICAT AUTONOME DE LA RECHERCHE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (SYNARES)

Enregistré sous le n°92-205 MISAT/DAI/SAAP-Assoc du 2 décembre 1992

RECEPISSE DE MODIFICATION 2023/N°119/MISP/DC/SGM/DAIC/SACC/SA du 31 août 2023

Email:synaresunb@gmail.com

 Cel : SG 97764216/ 46000369  SA 97139187 : TG 46000391

APPEL DU SYNARES AUX TRAVAILLEURS DU MESRS A LA VEILLE DES ELECTIONS PROFESSIONNELLES DU 04 AVRIL 2O24 POUR UNE REPRESENTATIVITE EFFICACE ET AUTHENTIQUE

Chers enseignants, chercheurs et PATS,

En cette période cruciale où nous sommes appelés à choisir nos représentants syndicaux pour siéger à la Commission administrative paritaire (CAP) du MESRS, il nous parait d’abord utile d’examiner brièvement les circonstances et les motivations d’un tel événement, les critères d’éligibilité et les modalités de candidature; ensuite, il convient d’attirer l’attention des uns et des autres non seulement sur la mission des futurs représentants, mais aussi sur les obligations des électeurs avant et après le 04 avril 2024. Un tel exercice est d’autant plus pertinent que le contexte sociopolitique actuel se traduit par des entraves de tous genres au plein exercice du droit syndical.

Du contexte de l’élection professionnelle

Des élections professionnelles le 04 avril 2024 à l’échelle sectorielle : c’est une première après plusieurs éditions au niveau national pour désigner les centrales et confédérations syndicales représentatives chargées des négociations avec le gouvernement. Les Commissions administratives paritaires sectorielles ont toujours fonctionné avec les syndicats de base existants sans difficultés majeures à notre connaissance, du moins en ce qui concerne le MESRS.

Le gouvernement, en décidant d’en organiser au plan sectoriel, a fixé les critères d’éligibilité et les modalités de candidature. Les critères portent entre autres sur la reconnaissance officielle (enregistrement au ministère de l’intérieur), la régularité du fonctionnement des instances de l’organisation conformément à ses statuts. L’acte de candidature, quant à lui, peut être posé par les syndicats pris isolément ou en alliance.

Pour faire acte de candidature individuelle, il suffit que le syndicat concerné remplisse les conditions d’éligibilité.

S’agissant des alliances, plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

1 – chacun des membres de l’alliance remplit toutes les conditions d’éligibilité : c’est la situation idéale, la plus désirée ;

2 – certains membres sont à jour et d’autres ne le sont pas : situation acceptable mais moins bien désirée ; en cas de besoin, ceux qui sont en règle peuvent porter l’alliance  et la représenter;

3 – aucun des membres de l’alliance n’est en règle : situation délicate, vulnérable, voire non désirée.

Candidature individuelle ou en alliance : l’option du SYNARES

Aller en alliance suppose un débat de fond au niveau de chaque syndicat de base, non seulement sur les objectifs du regroupement, mais aussi sur les engagements des uns et des autres pour le bon fonctionnement du groupe. Du point de vue du SYNARES, un tel débat devrait être mené en toute sérénité et non à la hâte pour se présenter à une élection. Plus d’une fois, la question a été soulevée au sein de l’Intersyndicale, mais sans jamais bénéficier de l’attention requise pour un examen approfondi en vue de la cohésion et de l’efficacité du groupe.

Par ailleurs, le SYNARES avait l’obligation de remplir dans les délais les formalités administratives consécutives à son dernier congrès statutaire, sans quoi, il ne pourrait prétendre à une quelconque candidature aux élections professionnelles, seul ou en alliance.

Au terme des démarches entreprises, des efforts déployés et de l’appui des militants et sympathisants, le SYNARES est arrivé à se positionner sur la ligne de départ, en même temps que deux alliances : Alliance l’Intersyndicale et Alliance Aube nouvelle.

Et cela, pour la même cause, à savoir, porter les préoccupations des travailleurs du MESRS.

Depuis sa création en 1992, le SYNARES a été de tous les combats, soit seul ou presque (2001, 2006), soit au sein de l’Intersyndicale (2010). En 2001, c’était pour la mise en paiement de la prime de publication, prime statutaire précédemment gelée, puis révisée à la baisse en 1987. Le Comité de suivi des revendications mis en place en Assemblée générale des enseignants devait bénéficier du soutien et de la couverture des syndicats régulièrement constitués pour accomplir sa mission. Mais dans les faits, seuls les responsables du SYNARES ont honoré leur engagement, les autres ayant brillé par leur absence ou leur hostilité. En 2006, c’était le couronnement d’une longue et épique lutte menée par le SYNARES et quelques composantes de la communauté universitaire, lutte ayant abouti à l’instauration de la démocratie universitaire au niveau le plus élevé avec l’élection des recteurs à la tête des universités publiques. C’est pendant cette période de démocratie universitaire que l’Intersyndicale, formée par le SYNARES, le SNES et le SYNHUB, a réussi à négocier avec succès le décret portant statuts particuliers des enseignants-chercheurs de 2010, avec les avantages subséquents qui demeurent à ce jour.

Au cours de ces combats, les dirigeants du SYNARES se sont toujours montrés fidèles à leurs engagements vis-à-vis de leurs partenaires sociaux et agissent en privilégiant les intérêts de la communauté, du plus grand nombre.

Les faiblesses du mouvement syndical national, y compris celles de l’Intersyndicale des UNB, sont apparues lors des grèves de février-mars 2018, événements pendant lesquels, certains syndicats des enseignants du supérieur ont abandonné les travailleurs. Le reflux syndical qui en a découlé ne s’est pas encore arrêté et nous invite à la réflexion et à l’action.

Pour un réveil syndical salutaire

A présent que les acquis obtenus de haute lutte sont mis à mal par le nouvel employeur, que devons-nous faire ? Nous réveiller pour mieux nous organiser en vue de prendre des initiatives salutaires.

L’élection professionnelle à nous imposée par ces temps apparait comme une opportunité pour manifester notre détermination à relever les défis liés à notre organisation.

Le tout premier défi, le plus important, c’est le taux de participation. Il témoignera de la volonté du plus grand nombre à prendre part aux débats et luttes à venir pour redresser la situation à laquelle nous sommes confrontés. Allons donc massivement voter.

Le second défi réside dans le choix de nos représentants à la CAP, ceci, sur la base des aptitudes que nous leur connaissons, des programmes et engagements qui sont les leurs. Sur ce point, une seule suggestion: ‘’Voter utile’’ !

VOTER SYNARES.

Enfin, quelle que soit l’issue du scrutin du 04 avril, nous devrons nous investir sans délai, individuellement et collectivement, dans ce réveil ou renouveau syndical. Le poids d’une organisation sociale dépendant de l’effectif et de la qualité de ses membres, les militants devront davantage se former et se mobiliser pour accompagner leurs responsables. En retour, ces derniers devront faire preuve d’intégrité, redoubler d’effort pour s’élever à la hauteur de la mission et incarner dignement les aspirations de leurs mandants.

Ensemble, reprenons le flambeau du combat et de la victoire !

Le Secrétaire Général du SYNARES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici