En Hausse
La Fcbe
L’Opposition fait bloc contre le nouveau code électoral voté par la majorité parlementaire. Mercredi, les partis Les Démocrates (Ld), Nouvelle Force Nationale (Nfn), Grande Solidarité Républicaine (Gsr), Mouvement populaire de libération (Mpl) et la Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont, à travers une déclaration commune, alerté sur les risques d’exclusion, d’insécurité politique et juridique que pourrait engendrer ce code électoral. Absente lors de la dernière concertation initiée par le parti Les Démocrates, la Fcbe a dû taire ses divergences avec le parti de Boni Yayi au point de lui promettre ses élus pour le parrainage de 2026. Toute chose qui renforce l’Opposition.
Théodore Holo
Il est l’un des rares qui continuent de donner son libre avis. Au sujet du Code électoral, Théodore Holo trouve certaines dispositions contraires à la Constitution. « La Constitution, dans son article 81, dit que les députés sont habilités à voter une loi qui détermine le minimum de suffrage à obtenir par les listes de candidature au plan national pour être éligibles à la répartition des sièges. Mais le Code électoral voté parle désormais d’un minimum de suffrage par circonscription électorale. Je pense, là, qu’il y a une violation de la Constitution », a souligné l’ancien président de la Cour constitutionnelle.
Benoit Dato
Désormais la participation des équipes nationales, toutes disciplines sportives confondues, aux compétitions internationales sera à la charge de l’Etat. C’est l’un des souhaits des présidents de fédération à la rencontre avec le chef de l’Etat, le 22 décembre 2022. Au Conseil des ministres du 06 mars 2024, la décision a été prise après une communication du ministre des sports Benoit Dato. Pour l’année 2024, le gouvernement a mobilisé plus de 3 milliards pour la prise en charge des équipes nationales lors des différents championnats africains et mondiaux. Pour le ministre des sports, c’est l’heure pour le Bénin de briller au plan international.
Raphaël Akotègnon
La suspension, par le ministre de la décentralisation, de la revalorisation des salaires au profit des agents des colectivités territoriales avait créé beaucoup de bruit. La situation est désormais régularisée. Dans une note circulaire signée des ministres Raphaël Akotègnon de la décentralisation et de Romuald Wadagni des finances, il est accordé aux agents des collectivités territoriales l’application du point indiciaire de 3% à compter du décembre 2022, de même que l’institution des sursalaires à compter de janvier 2023 sur délibération du Conseil de supervision par chaque commune. Par ailleurs, les communes sont tenues de prendre les dispositions pour le paiment des rappels des moins perçus dûs depuis la mise en vigueur de la décentralisation.
Reine Alapini-Gansou
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé le renouvellement de son bureau ce lundi 11 mars 2024. La juge japonaise Tomoko Akane est la nouvelle présidente de la CPI. A été élue au poste de 2è vice-présidente, la juge béninoise Reine Alapini-Gansou. Elle est la première femme béninoise à occuper cette fonction. Diplômée d’un DEA en droit et politique de l’environnement, elle a été élue juge à la CPI en décembre 2017. Spécialiste du droit international et des droits de l’Homme, elle a traité des affaires délicates en Libye, en République démocratique du Congo, au Mali et en Géorgie.
En Baisse
Dorothé Sossa
Tous les régards étaient tournés vers la Cour constitutionnelle ce jeudi. Elle devrait étudier une dizaine de recours de députés et de juristes qui trouvent contraires à la Constitution plusieurs amendements portés au Code électoral par les députés de la Majorité. Mais le miracle espéré n’a pas eu lieu. Les sages de la Cour ont simplement suivi la recommandation du rapporteur qui avait suggéré que la Cour déclare le nouveau Code électoral conforme à la Constitition. La seule étape qui reste, c’est la promulgation par le chef de l’Etat pour faire du nouveau code la loi qui régit les élections générales de 2026.
Le Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou
Le sélectionneur des Guépards a alerté sur le risque d’un déclassement du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou. Cette alerte n’est pas la première, car la FIFA avait déjà donné le ton d’un probable déclassement du stade en octobre dernier. Mais, depuis lors, rien n’a été fait. Pas de travaux de réfection pour corriger les failles signalées par les instances internationales du football. Pourtant, le Stade avait été réhabilité en 2021 et avait accueilli plusieurs rencontres internationales de la CAF dont la finale de la Coupe CAF et des matchs des équipes du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Puis après cette année de gloire, on est retombé dans les mêmes travers. Après la renconre Bénin#Sénégal qui a occasionné une bousculade meurtrière, le Bénin n’a plus accueilli de matchs internationaux et tout est resté au point mort.
La Police républicaine
Des médias avaient déjà dénoncé les conditions dans lesquelles les motos saisies sont gardées. Cette semaine, une image de motos entassées, mises en désordre, les unes sur les autres dans un commissariat de Cotonou choque la toile. Tel que c’est fait, celui qui revient chercher sa moto, après avoir payé l’amende, doit s’attendre à d’autres frais supplémetaires du fait d’un rétroviseur cassé, un pneu percé, des plastiques endommagés.
Louis Vlavonou
Y-a-t-il une différence entre les lois votées en plénière et celle envoyée dans l’opinion? Les suspicions ont amené les députés Démocrates à demander copie du Code électoral au Président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, mais n’ont pas obtenu gain de cause. Devant la Cour constitutionnelle, ils ont réitéré leur demande. La Cour s’est exécutée. C’est alors qu’ils ont constaté la disparition des articles 42 et 37 contenus dans la loi votée. L’Assemblée s’est défendue. Mais le président Louis Vlavonou aurait fait diligence en rendant la loi votée en plénière disponible qu’on aurait avoir une vraie idée.
Joseph Djogbénou
Alors que le document est soumis à un contrôle de constitutionnalité, suite à une dizaine de recours, le président de l’Upr est en tournée de vulgarisation du code voté dans le septentrion. A Parakou, il est allé rendre visite au Mgr Mgr Pascal Nkoué, Archevêque de Parakou. Mais il aurait pu se passer de défendre le code devant le prélat, étant donné qu’il sait déjà la position de l’Eglise catholique. Position exprimée par l’archevêque de Cotonou.