Il y a quelques mois, le Bénin rentrait dans l’histoire des pays à même de produire des vêtements de grande qualité pour le monde avec sa première exportation de plus de 100.000 pièces de vêtements Made in Benin (leggings, des polos filles et garçons) pour la prestigieuse marque américaine The Children Place (TCP). Avec l’intérêt grandissant de marques internationales telles que Zara, H&M, FIFA et Kiabi, et des projets tels que la campagne « Made in Benin », l’Afrique de l’Ouest s’apprête à combler le fossé entre la production de matières premières et l’industrialisation, laissant entrevoir un avenir prospère dans l’industrie textile africaine. L’Afrique se prépare à occuper une place de choix sur la scène mondiale de l’industrie textile, impulsée par les initiatives audacieuses d’ARISE, un développeur panafricain d’écosystèmes industriels. Des nations telles que le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Mali, d’importants producteurs de coton, se transforment grâce à ces efforts, évoluant d’une exportation traditionnelle de coton brut vers une véritable industrialisation.

ARISE II, Catalyste de la Transformation Industrielle

ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP) joue un rôle central dans cette transition, concevant, finançant, développant et exploitant des écosystèmes industriels sur le continent africain. Son objectif ambitieux est de construire une industrie africaine dynamique, matérialisée par sa présence au Bénin et au Togo dans l’industrie textile, au Gabon dans la transformation du bois, en Côte D’Ivoire dans l’agroalimentaire, au Congo dans la transformation des ressources minières, au Nigéria dans l’industrie Agro et non Agro ainsi qu’au Tchad et en installation dans d’autres pays africains ARISE au Bénin

La GDIZ Pionnier dans la Transformation du Coton

La Zone industrielle de Glo-Djigbé Zè-Bénin (GDIZ) se distingue en tant que fer de lance de cette transformation. Avec un investissement projeté d’au moins 1,4 milliard de dollars et la création prévue de plus de 300 000 emplois d’ici 2030, la GDIZ promet une métamorphose économique et sociale majeure. Les usines textiles en construction sont destinées à produire des vêtements « made in Benin » de haute qualité, favorisant ainsi une révolution industrielle portée par la fierté des jeunes travailleurs béninois formés.

Les 3 usines textiles en construction sur 50 hectares à la GDIZ-Bénin représentent le premier complexe industriel intégré au monde, englobant l’ensemble du processus, de la filature à la confection de vêtements. Avec un laboratoire ultramoderne pour garantir la qualité de la fibre, ces usines devraient générer à elles seules seules 15 000 emplois directs, contribuant ainsi à l’objectif de Bénin Textile : transformer exclusivement le coton béninois et employer la main-d’œuvre locale. Dans une dynamique du Consommons Local, après la production des tenues pour les écoles ou les entreprises privées / publiques, toutes les uniformes des forces armées du Bénin, sont désormais 100% Made In Benin. Une première dizaine de milliers d’uniformes a été déjà livrée à ce jour. Cette collaboration exemplaire entre la GDIZ – Glo-Djigbé Industrial Zone et la Police Républicaine du Bénin est une source d’inspiration pour l’ensemble du continent africain.

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) au Togo se positionne comme un moteur de l’industrialisation, focalisée sur la transformation du coton de qualité premium. Le parc textile en pleine croissance de PIA offre des infrastructures conformes aux normes internationales, visant à transformer plus de 100 000 tonnes de coton par an à terme. Le parc textile de PIA devrait créer 20 000 emplois directs et 80 000 emplois indirects. A travers ce projet, la PIA pourrait contribuer à hauteur de 21% du PIB du Togo. Au sein de la PIA, des centres de formation textile ont été implantés afin de former les jeunes togolais dans les métiers du textile. L’objectif est de les professionnaliser pour assurer le bon fonctionnement des opérations dans les industries textiles intégrées dans la zone. En plus de bénéficier des infrastructures adaptées, ces formations seront certifiées et reconnues par l’État togolais ! Une 1ère en Afrique de l’Ouest. Pour le Togo qui ambitionne de se positionner comme l’une des plaques tournantes régionales majeures de l’industrie textile, l’effectivité de la production est une bonne nouvelle. A terme, le pays espère générer annuellement plus de 20 milliards FCFA de recettes à l’exportation. Avec l’intérêt grandissant de marques internationales telles que TCP, Zara, FIFA et Kiabi, et des projets tels que la campagne « Made in Benin », l’Afrique de l’Ouest s’apprête à combler le fossé entre la production de matières premières et l’industrialisation, laissant entrevoir un avenir prospère dans l’industrie textile africaine.

TG