En Hausse
Noélie Yarigo
Une première médaille pour le Bénin aux mondiaux d’athlétisme. Noélie Yarigo a décroché, dimanche 03 mars 2024, la médaille de bronze à la finale de la 19e édition des championnats du monde en salle à Glasgow. Elle a réalisé, sur l’épreuve de 800 mètres, une meilleure performance en 2:03.15 et occupe la 3e place. A 38 ans, la Guéparde vient de réaliser le rêve de toute une vie. « Depuis huit ans, je me suis beaucoup investie pour accéder à la finale ! je l’ai fait, je me suis dit bon je n’ai rien à perdre, il faut que je donne tout pour représenter au mieux mon pays parce qu’il attendait cette médaille-là depuis longtemps », a déclaré Noélie Yarigo.
Abdoul Malick Séibou
Au nombre des 3 députés du Bloc républicain ayant voté contre la proposition de révision de la Constitution déposée par Assan Séibou, le député Abdoul Malick Séibou. Pour justifier son acte, l’ancien journaliste estime que le consensus érigé à valeur constitutionnelle par la Cour n’a pas été trouvé autour de ladite proposition. « La grande partie de nos compatriotes est inquiète lorsque cette question est abordée et surtout avec ce qui se passe dans les pays de la sous-région. Ils craignent que nous les conduisions dans des zones troubles (…) Le peuple ne croit pas à nos professions de foi, mais le peuple a toujours raison. C’est à nous qu’il revient de les convaincre de notre bonne foi », a justifié le député Br Abdoul Malick Séibou.
Nassirou Bako Arifari
Lors du débat en plénière avant le vote du Code électoral, le député Br Nassirou Bako Arifari est le seul qui a vertement critiqué les amendements portés par le trio Ahouanvoébla-Séibou-Kassa au Code électoral. Pour lui, les amendements proposés vont au-delà de la décision de la Cour constitutionnelle qui demande juste au Parlement d’établir l’égalité entre les maires à l’occasion de la présidentielle 2026. La Cour a demandé une mise en conformité d’un article de la Constitution et du Code électoral. Le député Nassirou Bako Arifari a rappelé que l’introduction d’un seuil pour l’attribution des sièges fait suite à deux assises nationales. Pour lui, toucher à ce seuil nécessite un consensus national. Mais ses collègues ne l’ont pas suivi.
Dandi Gnamou
La professeur Dandi Gnamou a remplacé à la tête de la Haute cour de justice Cécile Marie José de Dravo Zinzindohoué. Elue par ses pairs, vendredi 1er mars dernier, la professeure Dandi Gnamou est entrée dans ses nouvelles fonctions ce lundi 4 mars 2024. Elle prend fonction avec pour défi d’œuvrer à l’opérationnalisation de la Haute cour de justice du Bénin. Actuellement conseillère à la Cour constitutionnelle, la nouvelle présidente de la Haute cour de justice est professeure titulaire des universités, agrégée des facultés de droit. Elle est enseignant-chercheur à la Faculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin).
Fatoumatou Batoko Zossou
C’est un message à l’action que lance la Plateforme électorale des organisations de la société civile, après le vote du Code électoral. Pour la plateforme dirigée par Fatoumatou Batoko Zossou, la loi, telle que votée, le mardi 5 mars dernier, est porteuse d’exclusion, contre l’intérêt général et fortement crisogène. Alors que la société civile poursuit ses plaidoyers et dialogues pour renforcer la cohésion sociale née de l’application de ladite loi, le vote d’un code qui renforce l’exclusion annihile ses efforts pour des élections inclusives et pacifiques. La plateforme invite le chef de l’Etat à ne pas promulguer en l’état la loi adoptée.
En Baisse
Assan Séibou
C’est un camouflet pour le député initiateur de la proposition de révision de la Constitution. En plénière, la proposition n’a pas été acceptée pour étude. Elle a été rejetée par 35 voix contre 71 pour, alors qu’il fallait le vote oui de 82 députés pour sa prise en compte. Même dans son propre camp, Assan Séibou n’a pas réussi à faire adhérer tous les députés à son projet. 3 députés Br et 4 députés Up-R ont voté contre, renforçant ainsi les 28 députés du parti d’opposition Les Démocrates.
Augustin Ahouanvoébla
La Majorité parlementaire a pris sa revanche après le rejet de la révision de la Constitution. C’est ainsi qu’on peut analyser le vote du Code électoral par 79 députés Up-R et Br avec des conditions plus corsées d’exclusion. L’un des acteurs de ce recul et fier, c’est le député Up-R Augustin Ahouanvoébla. Il n’a pu s’empêcher de dire son amertume suite au rejet de la proposition de révision de la Constitution. « Quelle est cette démocratie où c’est la minorité qui doit dicter sa loi dans un Parlement ? », s’est-il interrogé indiquant avoir été « tout malheureux » le vendredi 1er mars 2024 où « la minorité a jubilé, a chanté l’hymne national », après le rejet de la proposition de loi portant révision de la constitution. « Quand nous allons finir ce qui est déposé, le peuple sera heureux de savoir que n’importe qui ne peut plus se lever dans un coin pour créer un parti et dire qu’il est chef de parti », avait-il menacé.
Mamoudou Aboudou Massaoudou
La Personne responsable des marchés publics (Prmp) de la commune de Cobly est exclue de la commande des marchés publics pour une durée de 5 ans. Il est reproché à Mamoudou Aboudou Massaoudou d’avoir méconnu plusieurs dispositions législatives et réglementaires des marchés publics, notamment celles relatives aux principes de transparence des procédures, de liberté d’accès à la commande publique et d’égalité de traitement des candidats dans le cadre de la procédure de passation de la Demande de cotation du 27 octobre 2021 relative à l’entretien courant des infrastructures de transport rural de 2021.
Raphaël Akotègnon
Réunis au sein de la Fédération des syndicats des mairies, Force des territoires, Les agents des mairies du Bénin ont fait une deuxième sortie pour dénoncer le mutisme du gouvernement depuis la suspension des augmentations de salaire accordées aux agents de l’Etat. Alors que le gouvernement avait pris un décret pour augmenter les salaires de tous les agents de l’Etat, le Ministre de la décentralisation, Raphaël Akotègnon, par un communiqué, a fait suspendre l’application du décret au profit des agents territoriaux. Depuis, les agents des mairies entreprennent des démarches pour entrer dans leur droit, mais rien.
Gbèzé
Mercredi 6 mars 2024, le Tribunal de Cotonou a condamné l’artiste Gbèzé à 12 mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, et une amende de 50 millions FCFA. C’est la fin d’une saga judiciaire entre Gbèzé et Juliette Gbaguidi. Le juge condamne Gbèzé pour avoir insulté et diffamé dame Juliette Gbaguidi dans une chanson diffusée, la traitant de chimpanzé et de femme de mœurs légères et d’avoir eu des parties de jambes en l’air avec des chiens pour de l’argent. Après plusieurs années de bataille juridique, le verdict est tombé puisque dame Juliette Gbaguidi, qui reproche à Gbèzé, de l’avoir diffamée à travers une chanson devenue virale sur les réseaux sociaux, a eu gain de cause.