Reporters sans frontières (RSF) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont lancé ce vendredi 16 février, depuis l’Institut du monde arabe à Paris, un appel solennel à la communauté internationale pour que cesse le carnage et que “vive le journalisme à Gaza”.
Réunies par l’association Journalisme et Citoyenneté (J&C), à l’occasion d’une journée de dialogue entre journalistes des deux rives de la Méditerranée, les deux organisations internationales, RSF et la FIJ, ont fermement condamné le massacre de journalistes palestiniens et appelé solennellement les États et les organisations internationales à faire pression sur Israël pour que cesse le carnage.
RSF et la FIJ ont également formulé des exigences adressées à Israël et son gouvernement, comme celles de :
- assurer la protection des journalistes en vertu du droit international humanitaire et de donner de toute urgence des instructions fermes et explicites aux forces armées de respecter ces obligations.
- définir des zones refuges pour mettre à l’abri les journalistes qui couvrent le conflit depuis la bande de Gaza.
- faciliter l’acheminement de matériel de protection et d’équipements professionnels pour les journalistes qui continuent leur travail dans et autour de la zone de guerre.
Dans leur appel, les organisations ont rappelé l’urgence de l’ouverture des portes du poste-frontière de Rafah afin de permettre enfin l’entrée de médias internationaux dans Gaza et l’évacuation des journalistes palestiniens qui souhaitent en sortir.
La lecture de l’appel a été suivie d’une minute de silence, en hommage aux journalistes palestiniens tués et à tous les journalistes morts pour avoir informé.
A.B
