La Sipi-Bénin S.a, en partenariat avec la Direction Générale des Impôts, a organisé ce mercredi 31 janvier 2024, sa première « Matinée Juridique ». Rencontre désormais trimestrielle, elle vise à accompagner les investisseurs en leur expliquant de façon approfondie les lois auxquelles ils sont soumis dans l’exercice de leurs activités sur le territoire béninois.

Autour du thème : « Régime fiscal des zones économiques spéciales et innovations fiscales de la loi des Finances 2024 », la première « Matinée Juridique » a réuni autour du Directeur des Impôts, ses collaborateurs et les cadres de l’administration, l’Agence de promotion des investissements et des exportations. Les échanges ont tourné autour du régime fiscal des zones économiques ainsi que les avantages fiscaux prévus pour les zones économiques. Selon les explications de la Directrice Juridique de la Sipi-Bénin S.a, le rôle de la société dans laquelle elle intervient n’est pas uniquement de rechercher les investisseurs. A l’en croire, l’autre objectif est d’accompagner les investisseurs afin que leur intégration dans le pays soit parfaite. À cet effet, les investisseurs doivent être mis au courant de leurs droits ainsi que de leurs devoirs dans le pays, poursuit-elle.

L’initiative procède donc, fait-elle savoir, de la volonté de la Sipi-Bénin S.a., de créer un cadre de proximité avec les investisseurs pour échanger sur une base trimestrielle afin de répondre à leurs différentes préoccupations, partager avec eux l’information disponible, comprendre leur préoccupation et aider enfin les différentes administrations à se rapprocher des investisseurs. Selon la Directrice Juridique de la Sipi-Bénin S.a., la présence à cette activité de l’administration fiscale, douanière et celle des impôts répond déjà à ce besoin de proximité que veut la Sipi-Bénin S.a avec les industriels.

Des atouts certains au sein de la Gdiz

Dans son adresse, le Directeur des études de l’APIEx, a présenté les facilités qui ont été accordées aux investisseurs qui opèrent dans la zone ainsi que les différents régimes sous lesquels ils fonctionnent. Éric Akoute a souligné en effet que les investisseurs au sein de la Zone Industrielle sont exonérés totalement des droits de taxes d’entrée, à l’exception de la taxe de voirie, de la taxe de statistique, du timbre douanier, du prélèvement communautaire, du prélèvement communautaire de solidarité sur certains matériels. Il n’a pas manqué de préciser également que, les promoteurs devront s’engager à respecter le programme d’investissement ; créer 80 % d’emplois locaux et se conformer aux textes réglementaires et au cahier des charges de la zone.

Th.A

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