Home Bénin Bénin/Révision de la Constitution : Impossible consensus ! Oseront-ils l’option référendaire ?

Bénin/Révision de la Constitution : Impossible consensus ! Oseront-ils l’option référendaire ?

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Plus aucun doute, le parti d’Opposition Les Démocrates est contre toute révision de la Loi fondamentale du Bénin. En concertation avec d’autres forces politiques de l’Opposition, ce lundi 29 janvier 2024, le parti de Boni Yayi a, dans un communiqué sanctionnant les travaux, réitéré son opposition à toute révision de la Constitution.

 

Quand on sait que ce parti compte 28 députés au Parlement, et qu’il faudra au moins que 7 de ses députés votent pour faire passer la proposition de révision déposée par le député du Bloc républicain, Assan Séibou, on est en droit de dire, que c’est plutôt mal barré. Sauf cataclisme, la proposition de révision de la Constitution, déjà affectée à la Commision des lois, n’a aucune chance d’aboutir. Dès lors, on peut à juste titre dire que la voix parlementaire choisie par le député de la mouvance pour faire passer sa proposition de révision se révèle déjà ne pas être la panacée.

Dès lors, la seule option qui reste, si tant est que la Mouvance au pouvoir tient à réviser la Constitution, c’est le référendum. Mais oseront-ils aller jusque-là ? Le cas échéant, une telle initiative sera perçue comme un entêtement à réviser coûte que coûte la Constiturtion, à deux ans de la fin du mandat de Patrice Talon. Ce qui va davantage renforcer les suspicions. « s’ils y tiennent si tant, c’est parce qu’on nous cache quelque chose », pourraient alors dire les Béninois. Ce qui va davantage militer en faveur d’une capamgne pour un NON large, sans équivoque. L’horizon est donc sombre pour toute initiative de révision de la Constitution.

Il est temps que la Mouvance au pouvoir en prenne conscience, que cette proposition de loi soit rangée et que le débat ne soit plus centré sur la probabilité ou non de réviser la Constitution. D’ailleurs, Patrice Talon, en 2016, avait dit que toute révision de la Constitution en fin de mandat crée des suspicions. Alors, qu’il demande à ses soutiens au Parlement de mettre fin à ce débat et que si révision il doit avoir, qu’on laisse le président qui sera élu en 2026 d’en juger de l’opportunité.

M.M

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