En Hausse

Feu Jérôme Carlos

Une belle âme est partie le lundi 15 janvier 2024. Depuis, c’est une pluie d’hommages que reçoit feu Jérôme Carlos, Journaliste-Chroniqueur et Écrivain. « Un grand Béninois vient de nous quitter. Jérôme est une plume, la plus belle sans doute du Bénin », a écrit l’ancien Président Nicéphore Soglo. Pour l’ancien Ministre Jean-Marie Ehouzou, Jérôme Carlos était un Grand Journaliste, Grand Éditorialiste, Grand Écrivain doté d’une érudition hors pair. « C’est un homme qui a donné le meilleur de lui-même pour l’écriture et pour la presse béninoise », reconnaît, à son tour, Moukaram Badarou. Pour son professionnalisme, son humilité et sa disponibilité pour ses jeunes confrères, Jérôme Carlos était très aimé dans le monde de la presse. Elle le lui a bien rendu, depuis l’annonce de son décès jusqu’à son inhumation, jeudi 25 janvier 2024.

Edwige Assogba

 Edwige Assogba ne partage pas le constat fait par le chef de l’Etat sur l’inactivité des femmes sur la scène politique. « On demande que les femmes soient visibles et dans le même temps on fait des répressions envers ces femmes qui sont les sexes faibles. Les quelques-unes qui osent sont arrêtées. Une femme qui donne son opinion politique, on lui donne 20 ans de prison », a laissé entendre la députée Démocrate. Edwige Assogba propose que de meilleures conditions soient données aux femmes pour leur permettre de s’afficher et de stimuler les autres femmes à s’afficher sur la scène politique.

Fructueux Gbaguidi

Sous les ordres du Chef d’Etat major général, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, plus de 100 terroristes ont déjà péri dans l’offensive menée par le Bénin contre le terrorisme. La précision a été donnée par le porte-parole des Forces armées béninoise sur Bip Radio. « Nous avons déjà éliminé plus d’une centaine de terroristes depuis le début de cette lutte. Et c’est à l’actif de nos soldats qui sont sur le terrain et qui ne dorment pas la nuit », a laissé entendre le Lieutenant-Colonel Ebenezer Honfoga. Il a aussi reconnu des pertes dans le rang de l’armée béninoise. Ces pertes sont dues à des engins explosifs improvisés que l’ennemi passe nuitamment poser sur les axes de circulation.

Benjamin Hounkpatin

Dans la lutte contre le paludisme, un pas de géant a été franchi avec la livraison, lundi 15 janvier 2024, de plus de 200 000 doses de vaccins antipaludiques destinés aux enfants de moins de 2 ans. Un programme élargi de vaccination est donc sur le point de commencer cette année. Toute chose qui va réduire considérablement la mortalité infantile pour cause du paludisme.

Francis Euloge Atadé

Reçu sur l’émission « Cartes sur table » de Océan Fm, dimanche 21 janvier 2024, Francis Euloge Atadé a laissé entendre qu’on peut réviser le Code électoral sans toucher à la Constitution. Aux dires de l’Expert en gouvernance et observateur de l’actualité politique, pour permettre à tous les maires qui seront élus en 2026 de parrainer les candidats à la présidentielle de la même année, il suffit d’arrimer l’article 142 du Code électoral à l’article 44 de la Constitution. A la rencontre des groupes parlementaires avec le chef de l’Etat, il a été seulement question du Code électoral, preuve que Francis Euloge Atadé a vu juste.

En Baisse

Soumaïla Yaya

315 fonctionnaires de police mis en retraite d’office à partir de février prochain. Bien que légale, la mesure reste une couleuvre difficile à avaler pour les concernés et leurs familles en ce début d’année. Du coup, on se demande quelles peuvent être les motivations réelles qui ont poussé le Directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya, à aller à cette mesure extrême ? Où se trouve l’urgence ? Où est la nécessité  quand on sait que dans le même temps, des agents admis à faire valoir leur droit à la retraite continuent d’occuper des postes de responsabilité ?

Abdoulaye Gounou

L’injonction de la Cour au Parlement a rapport au Code électoral et non à la Constitution. De même, lors de sa rencontre avec les groupes parlementaires, il a été essentiellement question de trouver un consensus pour réviser le Code électoral. Mais, malgré tout, certains députés continuent de croire qu’il faut plutôt toucher à la Constitution. C’est le cas du députés Abdoulaye Gounou qui déclare que la meilleure manière de régler le problème de parrainage, c’est de régler une question de date dans les dispositions transitoires de la Constitution. Le débat n’est donc pas encore clos.

Marcel Baglo

Agent du ministère de l’Intérieur en détachement à l’Agence de gestion intégrée des espaces frontaliers (ABeGIEF), Alimi Yao Kassimou Maoudé n’a perçu son 1er salaire que trois ans après plus tard. Il a en outre subi un abattement de 2/3 de sa prime de rendement alors qu’il estime n’avoir commis aucune faute. Alimi Yao Kassimou Maoudé a alors saisi la Cour constitutionnelle qui, par sa décision, DCC n°23-246 du 23 novembre 2023, condamne le Dg/ ABeGIEF, Marcel Baglo pour violation des articles 8, 9, 15, 31 et 35 de la Constitution.

Séraphin Agbahoungbata

Exclue de la commande publique pour 5 ans, la Personne responsable des marchés publics de l’Agence nationale de promotion des patrimoines et du développement du tourisme, Amos Langanfin Glèlè, a saisi la Cour suprême dénonçant un abus de pouvoir de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) dirigée par Séraphin Agbahoungbata. Dans sa décision, la Chambre administrative de la Cour suprême, après une lecture croisée des textes, conclut que l’Armp a excédé ses pouvoirs en prononçant directement une sanction d’exclusion contre Amos Langanfin Glèlè. Par conséquent, la Cour suprême a annulé la décision portant exclusion des marchés publics pour 5 ans de Amos Langanfin Glèlè.

Valère Houssou

10 ans de prison ferme et 20 millions Fcfa d’amende. C’est la peine infligée à l’ancien Directeur Général du Fonds National de Développement Agricole (FNDA), Valère Houssou, par la Criet. Il est aussi ordonné la saisie de tous ses biens. Valère Houssou a été reconnu coupable d’abus de fonction, corruption dans la passation de marchés publics et blanchiment de capitaux. Cette affaire fait suite aux rançonnements et perceptions de commissions dont ont été victimes des producteurs agricoles bénéficiaires de subventions et également des prestataires, de la part de certains responsables du Fnda.

 

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