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Burkina : Des commerces fermés à Diapaga pour spéculation « sauvage »

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Des commerçants s’adonnant à des spéculations « sauvage » sur les prix des produits de première nécessité ont vu leurs boutiques fermées à Diapaga, dans la région de l’Est, en proie à la violence terroriste, renseigne le quotidien d’Etat Sidwaya.

Certains commerces ont été fermés pour « augmentation fulgurante et incompréhensive » des prix de vente des produits, rapporte le journal Sidwaya, dans sa rubrique Kantigui.

Selon le quotidien d’Etat, certains commerçants véreux vendent les 50 Kg de riz à 35 000 FCFA au lieu de 27 500 FCFA et les 25 kg de riz à 20 000 F au lieu de 14 000 FCFA et le litre de l’huile végétale à près de 5 000 FCFA contre le prix fixé à 1200 FCFA.

Des produits de grande consommation comme le sucre et la boîte de tomate ont également connu une augmentation de la part des commerçants, poursuit-il.

Selon la même source, ces interpellations interviennent au moment où que les Organisations de la société civile (OSC), le bureau des coutumiers et des religieux et les autochtones de Diapaga sont en croisade contre les commerçants qui s’adonnent à de telles pratiques illégales.

Pour Sidwaya, les trois entités ont procédé à des contrôles inopinés dans la ville de Diapaga qui traverse crise sécuritaire et humanitaire difficile.

Le samedi 23 décembre 2023, les commerçants de la ville de Diapaga et les membres du conseil provincial de l’économie informelle de la Tapoa ont décidé de plafonner les prix des produits de grande consommation. Un procès-verbal a été (PV) établi à la suite de ladite réunion, les prix de produits de consommation ont été fixés.

Le journal public révèle que des commerçants indélicats ont enfreint cette décision et se livreraient à des spéculations au prétexte qu’ils ont subi d’enormes pertes durant le trajet Fada N’Gourma-Diapaga.

Ce, malgré le fait que plusieurs réunions ont été organisées, en vue d’interpeller les commerçants afin qu’ils se conforment aux prix unanimement fixé, lors de la réunion de décembre dernier.

D’autres par contre, créeraient une rupture des produits la journée pour les écouler nuitamment à des prix qui ne sont pas à la portée des ménages pauvres.

D’autres encore auraient cessé de vendre et attendraient une véritable rupture des produits pour écouler leurs stocks à des prix inaccessibles conclut le quotidien d’Etat.

Sidwaya

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