Plusieurs anciens députés à l’Assemblée nationale des partis Union progressiste le Renouveau (Up-R) et Br ont animé, vendredi 29 décembre 2023, une conférence de presse quant à l’actualité politique nationale. À travers un réquisitoire, ils ont dénoncé plusieurs faits qui sont pour eux des contre-vérités entretenus par le parti Les Démocrates et son président, pour disent-ils nuire au Chef de l’État.

 

 Situer le peuple béninois sur un certain nombre de faits ! C’est l’objectif visé par cette sortie médiatique de ces anciens parlementaires. À entendre Badirou Aguèmon qui l’affirme, c’est l’heure de remettre les pendules à l’heure quant à la désinformation orchestrée par le parti « Les Démocrates » et son Chef, Boni Yayi. En reconnaissant le rôle prépondérant de l’opposition dans une démocratie, il n’est pas dit-il, bien d’avoir une opposition qui bavarde beaucoup et qui entretient désinformation et calomnie. À l’écouter, le régime de Patrice Talon n’a jamais enfreint une règle de démocratie. C’est le seul, estime-t-il, qui travaille à même renforcer l’opposition à travers ses réformes dont le financement des partis politiques.

« Nous pensons qu’il est temps d’éclairer le peuple béninois et la jeunesse qu’on tente de manipuler. Nous parlons de Boni Yayi parce qu’il a fait l’option de revenir sur la scène politique et nous allons le traiter comme tel », a-t-il réitéré. À sa suite, Boniface Yehouetomè a passé au peigne fin plusieurs secteurs où pour lui, la gouvernance actuelle du pays est nettement meilleure que celle de Boni Yayi. De ses mots, il ressort que l’argent public n’est plus utilisé en pagaille, les infrastructures poussent dans tout le pays. Peu de gens croyaient que quelque chose allait être faite, quand Patrice Talon, dit-il, cassait.

« Les cantines scolaires permettent aux enfants démunis d’avoir de repas. Pour la production d’énergie électrique, constatons la prouesse du gouvernement. Aujourd’hui avec le Ravip, les Béninois sont à l’aise. C’est la fin des concours frauduleux. Ce n’est pas ce qui se passait où les gens réussissaient sans aller en salle. La construction des logements sociaux, l’industrialisation, l’eau potable, la lutte contre la corruption est devenue palpable depuis 2016 et ne connaît pas de tendance. Les perspectives économiques hissent le pays au sommet. Sur le plan sécuritaire, pas d’inquiétude. On peut circuler aisément. Avant, pas ça. Nul ne peut oublier les viols, les braquages et enlèvements auxquels nous faisions face. Il y a une lutte implacable contre le terrorisme et nous remercions les forces de l’ordre et de défense », se réjouit-il.

Yayi pointé du doigt…

En abordant d’autres dossiers, Sedami Medegan Fagla va s’intéresser à la notion de pardon dont a bénéficié Patrice Talon dans le dossier d’empoisonnement le liant à Boni Yayi. À l’écouter, Patrice Talon n’a jamais demandé pardon à Yayi Boni. Pour elle, pendant cette période trouble entre 2014 et 2016, Boni Yayi avait perdu toutes les batailles judiciaires tant qu’au Bénin jusqu’à l’international, contre Patrice Talon. Le 17 mai 2013, le juge prononce, rappelle-t-elle, un non lieu général dans le dossier. À  toutes les autres étapes, le non lieu a été confirmé, insiste l’ancienne député. De même, en France, elle soulève que la demande d’extradition de Talon a été rejetée. « Le peuple béninois mérite mieux que ces bavardages de Valentin  Djenontin », s’en est-elle pris à l’ancien Ministre, qui était revenu sur le sujet. « Au parlement, Talon a réussi à faire gagner l’opposition contre Komi Koutché et Boni Yayi. C’est après tous ces échecs que Boni Yayi a demandé une médiation auprès de Abdou Diouf. Après, Boni Yayi a encore vu Ouattara.

Abdou Diouf s’était même plaint de l’attitude de Boni Yayi qui était de nature à jouer sur les humeurs des béninois. Qu’est-ce qui fait courir autant Boni Yayi aujourd’hui ? Qu’il suive l’exemple de Mathieu Kerekou et laisse le Président Patrice Talon travailler », a-t-elle souhaité. À Rachidi Gbadamassi de laisser entendre que si la cour du mouton est salle, il ne revient pas au cochon de le dire. Car en matière de bonne gouvernance entre Boni Yayi et Patrice Talon, c’est, estime-t-il, le jour et la nuit. « Oui, le Bénin se construit sans pause de première pierre, sans coup de pioche. Boni Yayi a dénaturé la fonction présidentielle. Ils sont choqués par la vérité. Boni Yayi est devenu tristement célèbre par la calamité de ses réalisations. Pour l’aéroport de Tourou, c’est le voleur qui crie au voleur.

Sur 80 milliards décaissés, seuls 10 ont été investis. Où sont passés les 70 milliards ? Pour le siège l’Assemblée nationale, 24 milliards de gâchis dont Boni Yayi en est le seul auteur. La centrale électrique de Maria guetta, un autre gouffre financier. Centrale reconstruite et qui donne de l’énergie aujourd’hui grâce à Patrice Talon.   Les logements sociaux avec des chantiers abandonnés de Lokossa et de Parakou. Quand on a gouverné avec autant d’échecs, il ne reste qu’à se taire. À l’heure du bilan, on verra », a-t-il insisté.

À Paulin Gbenou de conclure en estimant que Boni Yayi est nostalgique du pouvoir et entraîne dans son obsession, des jeunes qui ne connaissent rien de l’histoire du pays. « Pour avoir gouverné ce pays pendant 10 ans, Boni Yayi doit savoir raison garder et discipliner sa troupe », a-t-il conclu.

M.M

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