En Hausse
La Conférence épiscopale du Bénin
« Homosexualité : des inquiétudes à la responsabilité » ! Tel est l’intitulé de la dernière déclaration de la Conférence épiscopale du Bénin. Dans cette tribune, les Évêques se réjouissent du démenti du gouvernement sur les rumeurs évoquant l’introduction de l’homosexualité dans le système éducatif béninois. Cette pratique, selon eux, est aux antipodes des valeurs culturelles au Bénin et les dirigeants doivent résister aux pressions des organismes internationaux dont les conditionnalités soumettent les peuples à des politiques démographiques autoritaires et les jeunes à des pratiques LGTBQ. On n’est pas obligé de faire les choses comme veulent les partenaires au développement, semble dire la Conférence épiscopale.
Noël Chadaré
Le gouvernement béninois a décidé de reverser 3000 Aspirants au métier de l’enseignement (Ame) sur les 30 000 prévus au titre de 2024. Pour le Secrétaire général de la Cosi, c’est une déception. « C’est un pas timide, très timide même », a laissé entendre Noël Chadaré. Pour lui, à ce rythme, les Ame risquent de faire 10 ans dans leurs conditions actuelles avant de se voir reversés. « C’est un calcul d’épicier et cela ne peut pas produire de résultat dans le secteur éducatif », a déclaré le Sg/Cosi.
Fatoumata Batoko Zossou
Réuni en retraite du 10 au 12 décembre, le Comité de pilotage de la plateforme électorale des OSC a procédé à une revue du Code électoral en vigueur, les silences et zones d’ombre afin d’appeler à son amélioration pendant qu’il est encore temps. Satisfait de l’accord de principe donné par le chef de l’Etat pour l’audit du fichier électoral, la plateforme encourage le gouvernement à améliorer le cadre légal pour des élections inclusives et transparentes en 2026.
Dominique Zinkpè
L’art dans la forêt. C’est une idée originale de l’artiste plasticien de renommée internationale Dominique Zinkpè. Après Boulev’art, l’art dans les rues, il amène une vingtaine d’artistes contemporains dans la forêt classée de Pahou pour une résidence de créations. L’initiative s’appelle N.ART.UREL Exposition collective et a reçu le soutien de l’Institut français et du Ministère des arts et de la culture. Après quelques jours de résidence, une restitution est prévue en janvier. Le cadre annonce déjà que l’inspiration sera au rendez-vous.
Djindo Louis Houngnandande
La Coupe d’Afrique des Nations de football se déroule du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Le Bénin n’étant pas qualifié à cette phase, le sifflet béninois va quand même retentir grâce à Djindo Louis Houngnandande, désigné par la Caf pour officier au rang des arbitres centraux. Son compatriote Ayimavo Ulrich Eric fera partie des arbitres assistants désignés par la Caf.
En Baisse
Mairie de Bantè
Le Conseil communal de Bantè est dans la tourmente depuis l’annonce du décès de la Secrétaire exécutive Marie Roméo Mèhinto. Et pour cause, avant son décès, la SE ne cessait d’alerter l’opinion publique sur des cas de malversations, de détournements et d’intimidation depuis qu’elle a pris service à la mairie de Bantè. La presse a publié ses lettres de dénonciation de la gabegie financière qu’elle est venue trouver et des démarches qu’elle a entreprises pour que les responsables soient traduits devant la justice. Comme exemple, grâce à ses alertes, une affaire de 100 millions FCFA de la Coopération belge, disparus des caisses de la commune, est devant la Criet.
Taté Ouindéyama
A Natitingou, la gestion des déchets se révèle un casse-tête. Les éboueurs de la ville peinent à honorer leur engagement au niveau des ménages. Le rendez-vous hebdomadaire n’est pas respecté, rapporte le quotidien de service public. Et pour justifier le fait, les éboueurs évoquent les pannes récurrentes des tricycles et camionnettes, la distance relativement longue pour joindre la décharge finale, l’état des ruelles parfois difficiles d’accès. Pour réussir le pari de l’assainissement de la ville de Natitingou, les éboueurs ont besoin de l’assistance des autorités communales, en l’occurrence du maire Taté Ouindéyama. Une assistance qui se fait désirer.
Roland Zossou
Dans une déclaration, le Procureur spécial près la Criet a dévoilé les tenants et aboutissants de l’arrestation de Donald Acakpo, Ex Dg/Obssu. Il ressort des investigations menées que Donald Acakpo a été berné, escroqué par son ami, le nomme Roland Zossou, pour soutirer 2,6 milliards des caisses de l’Obssu. Roland Dossou aurait appâté son ami, Dg/Obssu pour l’amener à investir l’argent, qui ne lui appartient pas, dans une affaire d’achat de fibre de coton. Par des stratagèmes, il est arrivé à convaincre Donald Acakpo qu’il était le neveu de Eustache Kotingan, Administrateur général de la SODECO S.A. Donald Acakpo a donc mordu à l’hameçon par la faute de son faux ami, Roland Zossou.
Jacques Migan
Des raisons qui justifieraient une autre révision de la Constitution, Jacques Migan en a évoqué. Selon lui, les articles 26, 42 et 50 de la loi fondamentale méritent une révision. A ses dires, selon l’article 50, en cas d’empêchement du Président, la vice-Présidente devient Président. Mais en cas d’empêchement de la vice-Présidente, c’est le Président de l’Assemblée nationale qui devient Président. Selon lui c’est un boulevard ouvert à Boni Yayi. Si le prédécesseur de Patrice Talon devient Président de l’Assemblée nationale, et si le cas de figure cité plus haut se présente, Boni Yayi peut banalement devenir Président. Preuve que Boni Yayi hante toujours le sommeil des soutiens de Talon.
Mathurin de Chacus
L’effectif actuel de 10 joueurs étrangers par club limite les opportunités pour les joueurs locaux de se développer et de progresser au sein de leurs propres équipes. Dans un courrier adressé au Président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Mathurin de Chacus, l’Union nationale des footballeurs professionnels du Bénin (Unfpb) attire l’attention sur cette situation qui peut décourager les jeunes talents béninois qui se voient priver de chance d’accéder à l’équipe première. L’Unfpb reconnait la valeur ajoutée que peuvent apporter les joueurs étrangers au championnat béninois mais souligne qu’il faut un certain équilibre qui préserve les intérêts des locaux.