Du 30 novembre au 12 décembre 2023 se tient à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques, la COP 28. Au menu, le bilan mondial de l’action menée par l’ensemble des États pour se conformer à l’accord de Paris. Conclu au cours de la COP 21 en 2015, il fixe comme objectif de limiter la hausse de la température à 1,5°C d’ici la fin du siècle. La rencontre s’ouvre avec la création d’un fonds pour « pertes et dommages ».
L’Afrique ne contribue qu’à 2% à 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre mais elle est la plus grande victime des affres des changements climatiques. Dans la « Déclaration de Nairobi » du 6 septembre 2023, les pays africains se sont efforcés de trouver une position commune dans le processus mondial sur le changement climatique, qui culminera avec la conférence de l’ONU sur le climat (COP28) de Dubaï de ce 30 novembre.
En effet, les pays africains demandent des financements pour développer les énergies renouvelables sur le continent. Cela représenterait une somme de 600 milliards de dollars. Ils demandent aux pays riches d’alimenter un fonds pour compenser les « pertes et dommages » de celles des pays du Sud. A l’ouverture de la Conférence, la mise en œuvre du fonds destiné à financer les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables a été adoptée à Dubaï. Une initiative qui pourrait participer à la décrispation dans des négociations sur les énergies fossiles. La décision est saluée par tous et vient concrétiser le principal résultat de la COP27 en Égypte en 2022.
Des promesses
Certains pays participant à la COP 28 ont déjà promis plus de 420 millions de dollars pour le fonds « pertes et dommages » destiné aux pays vulnérables face au changement climatique.
Les Emirats ont promis 100 millions de dollars. Le Royaume-Uni, 75 millions de dollars. Les Etats-Unis, 17, 5 millions de dollars.
A la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres a appelé les pays riches à tenir leurs engagements en matière de financement de l’adaptation.
Th. A.